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Les ombres et les zombies
Par ISSA Jean, le 25 avril 2003 à 00h00
Maître du perchoir, le duc exerce un plaisant ministère. Nécrologue attitré. De la Maison Usher. Dès qu’un gouvernement atteint l’âge de la poussée dentaire, il en prédit la chute. Puis, peu après, lance des faire-part personnalisés. Du genre : il était usé. Il nous a quittés. Il n’est plus. Ministre. Cette IIIe République est placée sous un signe sinistre. Le trois. La troïka d’abord. Puis les tiers provisionnels, les quotas, d’un Conseil payeur. Règle intangible, qui explique qu’on ait largué les trente pour cent de l’ancienne équipe, à peine devenue majeure. En l’occurrence, n’en déplaise au duc, ceux qui partent en premier, ce sont bien les meilleurs. Comme le relèvent d’ailleurs volontiers, dans les speechs de passation, leurs propres successeurs. Comment se consoler de la perte d’éléments de brillante valeur ? En se disant, au vu de certains come-back, qu’un disparu prématuré peut toujours devenir un revenant. Quant aux revenus, ils restent aux mêmes mains expertes post-bancaires sidoniennes, à mine toujours sombre. Côté gros sous, jamais milliardaire avisé ne lâchera sa part à trois. Ni la proie. Pour l’ombre. J.I.
Maître du perchoir, le duc exerce un plaisant ministère. Nécrologue attitré. De la Maison Usher. Dès qu’un gouvernement atteint l’âge de la poussée dentaire, il en prédit la chute. Puis, peu après, lance des faire-part personnalisés. Du genre : il était usé. Il nous a quittés. Il n’est plus. Ministre. Cette IIIe République est placée sous un signe sinistre. Le...
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