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Environnement Effondrement d’une partie du dépotoir sauvage de Saïda(photos)

Si les autorités continuent leur fuite en avant dans la question du traitement des déchets ménagers au Liban, les gros dépotoirs, eux, ne manquent pas de leur rappeler leur funeste présence. Hier, c’est le dépotoir côtier de Saïda qui a été le théâtre d’une catastrophe écologique, après qu’une partie des déchets qui le composent s’est effondrée dans la mer. Il est devenu évident que ce dépotoir, vieux d’un quart de siècle, a atteint un haut niveau de saturation, mais en l’absence d’une alternative, quelque mille tonnes d’ordures continuent d’y être déversées tous les jours, sans aucune mesure de protection. Les multiples appels à la fermeture de ce dépotoir, lancés par les notables de la ville, sont restés sans suite. Entre-temps, les quartiers de Saïda, notamment ceux proches de la côte polluée, sont quasiment sinistrés par les odeurs nauséabondes qui y rendent la vie quasi impossible. Au niveau de l’effondrement, l’eau de la mer est passée de sa couleur bleue habituelle à un noir profond. La députée Bahia Hariri s’est rendue sur le site en compagnie du président de la municipalité de Saïda, Hilal Qobrosli, mais n’a pu arriver sur les lieux de l’effondrement en raison de l’ampleur de la catastrophe. Elle a dénoncé le fait que « les autorités concernées n’aient pas encore assumé leurs responsabilités dans la résolution de ce problème ». Mme Hariri a déclaré avoir effectué des contacts avec les présidents Nabih Berry et Rafic Hariri afin de leur expliquer l’ampleur de la catastrophe. Elle a mis l’accent sur un autre facteur qui aggrave la situation du dépotoir : celui des nombreux badauds qui entreprennent d’étaler et de trier les déchets pour en retirer ce qu’ils veulent, et qui auraient, selon la députée, contribué au déclenchement de la catastrophe. L’effondrement, toujours selon Mme Hariri, aurait également été précipité par les émanations gazeuses qui se dégagent de l’amoncellement des déchets et qui créent des vides dans la montagne puante.
Si les autorités continuent leur fuite en avant dans la question du traitement des déchets ménagers au Liban, les gros dépotoirs, eux, ne manquent pas de leur rappeler leur funeste présence. Hier, c’est le dépotoir côtier de Saïda qui a été le théâtre d’une catastrophe écologique, après qu’une partie des déchets qui le composent s’est effondrée dans la mer. Il...