IRAK - Les USA tentent de dédramatiser la situation Washington joue avec les mots : Paris ne sera pas « puni », mais subira les « conséquences »(photos)

Punir la France ou la pénaliser pour son opposition à la guerre en Irak ? Deux options qui ont semé la polémique hier sur le front diplomatique américano-français. La journée avait commencé sur une certaine tension due aux déclarations, la veille, de Colin Powell selon lesquelles Paris aurait à « subir les conséquences » de son opposition à Washington sur le conflit en Irak. Des conséquences rapidement interprétées comme des « punitions », Paris devant « payer le prix » de sa résistance acharnée à l’Onu. Réagissant à cette escalade, la Maison-Blanche a calmé le jeu en soirée, réaffirmant que Paris était un « allié » et que l’hypothèse de sanctions était effectivement à l’étude, mais qu’en aucun cas cela ne devait être assimilé à une « punition ». Parallèlement, Dominique de Villepin, en tournée au P-O, s’est également employé à dédramatiser la situation. Sur le dossier des sanctions onusiennes contre l’Irak, même tendance. Bien qu’ayant clairement réitéré sa préférence pour une levée de ces sanctions, Washington a estimé que l’option française d’une « suspension », allait dans la bonne direction. PAGE 11