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Lahoud : Personne n’a le droit de punir le Liban et la Syrie parce qu’ils se sont tenus aux côtés du peuple irakien

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a déploré hier les menaces dirigées contre la Syrie et le Liban, et notamment celles, américaines, qui ont visé récemment Damas. Estimant que personne « n’a le droit de punir » ces deux pays « parce qu’ils se sont tenus aux côtés du peuple irakien », il a insisté sur le fait qu’une solution pacifique, couplée avec l’application par l’Irak des résolutions onusiennes, serait la solution la moins coûteuse, « et pour le peuple irakien et pour la région dans son ensemble ». Le chef de l’État, qui s’exprimait devant une délégation de l’armée libanaise, emmenée par le général Michel Sleimane, a accusé Israël d’avoir « détourné la position de principe libanaise, dans le but de cueillir les fruits de la victoire US en Irak. Ainsi, ils accusent le Liban et la Syrie de soutenir un régime et non pas de défendre un peuple frère, ou de faire en sorte d’alléger le poids créé par toutes les actions militaires » qui ont visé son territoire. Évoquant les pressions exercées sur l’État hébreu pour arriver à imposer la « feuille de route », le locataire de Baabda a accusé Tel-Aviv de vouloir, « en contrepartie, ôter au Liban et à la Syrie toute résistance, toute force sur le terrain et toute capacité à négocier ». Ajoutant qu’Israël refuse la création d’un État palestinien, le droit au retour, le renouveau des droits arabes. Les menaces américaines « proférées pour profiter à Israël » ne pousseront pas le Liban, a martelé le n° 1 de l’État, « à quelque sacrifice que ce soit, tant au niveau du droit que de la force. Nous continuerons à refuser l’implantation, nous continuerons à lutter pour le retour des réfugiés, et pour récupérer nos terres occupées, jusqu’à ce qu’Israël respecte la légalité internationale et que la paix s’installe ». Assurant que toutes les tentatives visant à déstabiliser le pays et à troubler sa sécurité « ont échoué, grâce à la conscience nationale des Libanais, et grâce au soutien apporté par le pouvoir politique aux institutions chargées de la sécurité ». Le président Lahoud a ensuite, une nouvelle fois, réaffirmé l’importance de l’unité et de la solidarité des Libanais, « pour faire face aux défis de l’heure ». Indiquant qu’il avait toujours dit que le Liban serait « à l’abri des répercussions » de la guerre contre l’Irak, grâce à cette unité et au « choix stratégique des Libanais avec la Syrie ». Signalons en outre que le chef de l’État a également reçu l’ancien ministre du Travail, Ali Kanso, ainsi que le président du Comité olympique libanais, Souheil Khoury.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a déploré hier les menaces dirigées contre la Syrie et le Liban, et notamment celles, américaines, qui ont visé récemment Damas. Estimant que personne « n’a le droit de punir » ces deux pays « parce qu’ils se sont tenus aux côtés du peuple irakien », il a insisté sur le fait qu’une solution pacifique, couplée avec l’application...