Alors qu’ils s’attendaient à un gouvernement qui refléterait dans une certaine mesure la politique d’ouverture pratiquée depuis quelque temps par Bkerké et Kornet Chehwane, notamment à l’égard de Damas, les Libanais ont eu droit hier soir à un cabinet au sein duquel le pouvoir syrien a renforcé son emprise, tandis que, dans le même temps, la représentativité chrétienne était sensiblement affaiblie. La raison d’État syrienne a ainsi prévalu sur les impératifs de la réconciliation nationale et, par voie de conséquence, M. Rafic Hariri a annoncé hier en début de soirée la composition d’une équipe ministérielle appelée à bétonner l’ancrage à la Syrie pour faire face aux développements régionaux. Au niveau de la répartition des portefeuilles, Jean Obeid prend en charge la diplomatie, Élias Murr conserve l’Intérieur, Karim Pakradouni se voit confier le Développement administratif, tandis que Assem Kanso, un proche parmi les proches de Damas, fait son entrée au gouvernement. Page 2
Alors qu’ils s’attendaient à un gouvernement qui refléterait dans une certaine mesure la politique d’ouverture pratiquée depuis quelque temps par Bkerké et Kornet Chehwane, notamment à l’égard de Damas, les Libanais ont eu droit hier soir à un cabinet au sein duquel le pouvoir syrien a renforcé son emprise, tandis que, dans le même temps, la représentativité...
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