La dernière formule ministérielle

La valse des ministrables a battu son plein au cours des dernières vingt-quatre heures. Tard dans la soirée d’hier, la dernière formule ministérielle qui semblait la plus probable se présentait comme suit – avec de grandes réserves de changement pour les portefeuilles : – Maronites : Sleimane Frangié (Santé), Jean-Louis Cardahi (Télécommunications), Khalil Hraoui (Défense), Jean Obeid (ministre d’État), Farès Boueiz ou Georges Frem (Industrie, voire Justice ou ministre d’État) et Salah Honein (Réforme administrative). – Sunnites : Rafic Hariri, Fouad Siniora (Finances), Bahige Tabbarah (Justice), Negib Mikati (Travaux publics et Transports), Abdel-Rahim Mrad, Talal Merhebi (l’un à la Culture, l’autre ministre d’État). – Chiites : Ali Hassan Khalil, Ayoub Hemayed (l’un Agriculture, l’autre Énergie et Eau), Assaad Diab (Affaires sociales), Mahmoud Hammoud (Affaires étrangères), Assem Kanso (ministre d’État) et le Dr Ali Abdallah (à ne pas confondre avec le ministre sortant de l’Agriculture). – Grecs-orthodoxes : Issam Farès (n° 2 du gouvernement), Élias Murr (Intérieur), Assaad Hardane (Travail), Karam Karam ou Atef Majdalani (Jeunesse et Sport). – Grecs-catholiques : Michel Samaha (Information), Élie Skaff (ministre d’État), Michel Pharaon ou Michel Moussa (Environnement). – Druzes : Marwan Hamadé (Économie), Talal Arslane (ministre d’État) et Ghazi Aridi (Déplacés). – Arménien-orthodoxe : Sebouh Hovnanian (Tourisme). – Minorités : Karim Pakradouni (Éducation nationale et Enseignement supérieur).