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« Nul ne pourra imposer aux Arabes de normaliser leurs relations avec Israël », estime l’ancien Premier ministre Hoss : L’Administration US contrôlée par « un groupe de sionistes »

L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a estimé hier que l’Administration américaine était aujourd’hui dominée par « un groupe de sionistes » qui ont « mobilisé l’Amérique au service d’Israël ». « Les États-Unis ont mené une guerre illégitime contre l’Irak pour désarmer ce pays et y instaurer un régime démocratique à la place du pouvoir despotique établi », a déclaré M. Hoss. « Ils (les Américains) ont détruit les institutions et les villes, tué des milliers de civils, poussé à l’exode des milliers d’autres et semé la terreur et le désespoir au sein de la population. Pourtant, ils n’ont pas découvert d’armes de destruction massive. Quant au régime despotique, ils l’ont remplacé par le chaos, le pillage et le vandalisme », a-t-il ajouté. « Malgré cela, ils prétendent être vainqueurs, mais ce type de victoire est en soi une condamnation pour eux », a-t-il estimé. « Nous l’avons dit et nous le répétons : les objectifs déclarés de la guerre sont autres que les objectifs réels et l’on peut dire que les Américains sont victorieux ou ont failli l’être pour ce qui est d’atteindre leurs véritables fins », a poursuivi l’ancien Premier ministre. Selon lui, ces objectifs sont, « d’une part, de mettre la main sur le pétrole irakien et, par conséquent, de pouvoir contrôler tout le pétrole arabe et les marchés pétroliers dans le monde et, d’autre part, d’imposer aux Arabes la capitulation dans leur conflit avec Israël ». « C’est ainsi que l’on apprend aujourd’hui que le gouvernement que compte former l’occupant en Irak va reconnaître Israël, approuver la remise en service de l’oléoduc reliant Kirkouk à Haïfa et décider de la construction d’un aqueduc pour transporter l’eau de l’Euphrate en Israël », a-t-il affirmé. « Les États-Unis s’efforceront d’imposer la capitulation aux Palestiniens par le biais de ce que l’on appelle “la feuille de route” et, à partir de là, on pourra dire adieu à Jérusalem, adieu à la terre occupée par les colonies juives, adieu au droit au retour des régugiés palestiniens », a-t-il dit. M. Hoss a, en outre, dénoncé les menaces lancées par Washington à l’adresse de la Syrie, estimant qu’il s’agit, là aussi, de forcer Damas à la « capitulation ». « Il n’est pas exagéré d’en conclure que l’Administration américaine est tombée aujourd’hui sous le contrôle d’un groupe de sionistes qui se sont employés à mettre toute l’Amérique au service d’Israël », a-t-il accusé. Mais, pour M. Hoss, « aucune force au monde, quelle que soit sa puissance, ne pourra vaincre la volonté du peuple arabe d’être maître de son destin et le contraindre à normaliser ses relations avec l’entité sioniste ». « Ce peuple peut subir momentanément une situation déterminée, imposée par le fer et le feu. Mais ce n’est là que le début du chemin et non la fin et comme dit le proverbe anglais, on peut conduire le cheval jusqu’à la rivière mais on ne peut pas le forcer à boire », a-t-il conclu.
L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a estimé hier que l’Administration américaine était aujourd’hui dominée par « un groupe de sionistes » qui ont « mobilisé l’Amérique au service d’Israël ». « Les États-Unis ont mené une guerre illégitime contre l’Irak pour désarmer ce pays et y instaurer un régime démocratique à la place du pouvoir despotique...