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Le bien, singulier et pluriel

C’est étrange comme le spectacle mondiotélévisé du pillage irakien met en relief la notion des biens, au pluriel. Il vient brusquement rappeler à une société de consommation prodigue qu’un pneu, une potiche (sans allusion malveillante aux perruches mondaines, et encore moins aux pantins politiques) gardent une valeur marchande. Nutritive. Comme l’or noir irakien, soumis au programme pétrole contre aliments-médicaments. Il y a donc continuité dans le changement. Et à tout prendre, comme disent ceux qui se baptisent les Ali Baba, on n’assiste là qu’à du contre-pillage, de la récupération en somme. Le système Saddam avait tout raflé, et plus encore. La population lui reprend ce qu’elle peut emporter sur des épaules qui en ont tant supporté. On peut dès lors plaider pour elle les circonstances atténuantes. En se posant d’ailleurs des questions sur la notion du bien, au singulier. Dans un monde plus que jamais fou à lier. J.I.
C’est étrange comme le spectacle mondiotélévisé du pillage irakien met en relief la notion des biens, au pluriel. Il vient brusquement rappeler à une société de consommation prodigue qu’un pneu, une potiche (sans allusion malveillante aux perruches mondaines, et encore moins aux pantins politiques) gardent une valeur marchande. Nutritive. Comme l’or noir irakien, soumis au...