Le Hezbollah ne participe pas aux combats en Irak, affirme Naïm Kassem

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé que son organisation ne participe en aucune manière aux combats en Irak. « Nous avons déjà clairement exprimé notre refus de l’agression américaine (contre l’Irak) et notre soutien à la résistance du peuple irakien. Nous appelons le monde arabe et islamique à s’opposer par tous les moyens à cette agression, mais le Hezbollah ne participe pas militairement à cette bataille », a-t-il ajouté à l’issue d’une réunion avec le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Cheikh Kassem, qui était accompagné d’une délégation regroupant cheikh Mohammed Kawtharani, membre du conseil politique du Hezbollah, et le député Mohammed Berjaoui, a souligné l’identité de points de vue entre cheikh Kabbani et son organisation. Prié par les journalistes présents de commenter les mises en garde adressées par les États-Unis à la Syrie et à l’Iran, il a estimé que « Washington tente de faire pression sur ces deux pays qui constituent l’espoir de notre nation face au projet sioniste. Il faut donc prendre ces menaces au sérieux pour le danger qu’elles comportent. Dans l’immédiat, toutefois, elles ne représentent que des moyens de pression. » Chez Sfeir aujourd’hui Pour le secrétaire général adjoint du Hezbollah, « les répercussions de la situation régionale sur le Liban dépendront des résultats de l’agression américaine contre l’Irak ». Par ailleurs, la délégation du Hezbollah que préside cheikh Naïm Kassem sera reçue aujourd’hui à 11 heures 30 à Bkerké par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. D’autre part, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a reçu hier une délégation du parti Tachnag conduite par le secrétaire général Hovig Mekhtarian. Il a également reçu le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, qui a estimé, à l’issue de la rencontre, que « notre destin, du Liban-Sud au sud de l’Irak, est de faire face aux envahisseurs, aux conquérants et aux terroristes ». M. Aridi a appelé à l’unité des rangs « pour faire face aux dangers qui nous guettent, car l’occupation de l’Irak n’est que le début d’un processus qui vise à renverser toutes les valeurs et tout le patrimoine arabes. Ils tentent de légitimer le terrorisme, le colonialisme et la barbarie par le double slogan de liberté et de libération », rappelant « la victoire libanaise sur l’occupant ».