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Selon le Hezbollah, après l’Irak, ce sera le tour du Liban et de la Syrie

Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a estimé que l’offensive militaire américano-britannique contre l’Irak « constitue un prélude à une agression israélienne contre le Liban et la Syrie, qui doivent se tenir sur leurs gardes à l’avenir ». « Un des principaux objectifs de l’agression contre l’Irak est de modifier la configuration politique de la région et de renforcer Israël, en frappant les points forts dans le monde arabe et islamique, pour créer un déséquilibre en faveur de l’État hébreu. Ce qui veut dire que le Liban va constituer une cible directe, avec la Syrie, la Palestine, l’Iran et l’Arabie saoudite », a déclaré cheikh Kassem, dans une interview accordée à la Voix du Liban. Estimant que les États-Unis vont « essayer d’imposer au Liban et à la Syrie les conditions qui correspondent aux intérêts d’Israël », cheikh Kassem n’en a pas moins exclu une attaque israélienne contre le Liban durant la guerre contre l’Irak, « pour des considérations purement américaines ». « Washington veut que tous les regards restent braqués sur l’Irak », a-t-il expliqué. Le responsable du Hezbollah a vivement dénoncé la guerre contre l’Irak, jugeant que les États-Unis « sont entrés dans la région en tant qu’envahisseurs, sans raison acceptable, ce qui fait de leur armée une force d’agression ». Selon lui, Washington en sortira perdant, sur le plan politique. Après avoir analysé le plan militaire américain, cheikh Kassem a fait remarquer que la bataille de Bagdad sera « dure et compliquée ». Il a aussi relevé que la prise de l’aéroport international de la capitale a « un impact beaucoup plus psychologique que stratégique ». « C’est ce qui explique l’apparition de Saddam (Hussein, le président irakien) dans les rues, pour encourager les Irakiens à poursuivre la résistance et pour leur dire indirectement que tout va bien », a-t-il dit. Au sujet de l’après-guerre, le numéro 2 du Hezbollah a affirmé s’attendre à une gestion américaine de l’Irak. « L’administration qui sera cependant mise en place sera celle d’une force d’occupation et ne prendra pas en considération les spécifiés irakiennes et leur libre arbitre », a-t-il renchéri, soulignant que « les Américains refusent jusqu’à aujourd’hui de répondre aux questions de l’opposition irakienne sur l’avenir politique de Badgad ».
Le numéro 2 du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a estimé que l’offensive militaire américano-britannique contre l’Irak « constitue un prélude à une agression israélienne contre le Liban et la Syrie, qui doivent se tenir sur leurs gardes à l’avenir ». « Un des principaux objectifs de l’agression contre l’Irak est de modifier la configuration politique de la région et...