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Drame Trois mois de prison pour avoir ébouillanté la fille de son mari...

Les assises du Mont-Liban siégeant sous la présidence de Saïd Mirza ont condamné hier à trois mois de prison une jeune femme qui avait ébouillanté, dans un moment de folie, la fille de son mari, provoquant son décès. Les faits se sont passés à Chiyah et remontent au 31 mars 2001. Ne pouvant plus supporter l’insolence et les désobéissances des trois enfants de son mari, Hussein Moussa, qui l’avait épousée en secondes noces, Bouthaïna Sleiman Issa saisit la petite Fatmé, la déshabille, la place dans l’évier et ouvre sur elle le robinet d’eau chaude. Pour faire taire la petite qui hurle de douleur, elle la mord à l’épaule et la pique avec une brochette de viande. Surgit le mari, attiré par les cris, qui arrache l’enfant à sa marâtre. Mais il est trop tard, les brûlures sont trop graves. Couverte de cloques, la petite décédera au dispensaire où son père la transporte d’urgence. Les magistrats ont quand même considéré que l’acte n’est pas un crime, mais un délit, d’où la relative légèreté de la peine. Surprenant.
Les assises du Mont-Liban siégeant sous la présidence de Saïd Mirza ont condamné hier à trois mois de prison une jeune femme qui avait ébouillanté, dans un moment de folie, la fille de son mari, provoquant son décès. Les faits se sont passés à Chiyah et remontent au 31 mars 2001. Ne pouvant plus supporter l’insolence et les désobéissances des trois enfants de son mari,...