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ÉDITION « Il faut tuer Chateaubriand! », dernier roman de Dominique Baudis

Après sa trilogie sur la lignée des comtes de Toulouse et de Tripoli (Raimond le Cathare et Raimond d’Orient en 1999, suivis de La Conjuration en 2001), l’ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, emmène le lecteur dans l’Égypte du 1er Empire sur les traces d’un certain François-René de Chateaubriand. Dans Il faut tuer Chateaubriand !, Dominique Baudis reste fidèle à l’écriture de ses précédents ouvrages associant l’histoire et le roman, même si sa plume se libère davantage cette fois des contraintes historiques que dans Raimond d’Orient. C’est dans un bref épisode de l’Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand que l’auteur trouve la sève de son roman. Chateaubriand rapporte dans cette chronique avoir essuyé des coups de feu de la part de bédouins en descendant le Nil. Il y fait aussi référence à des soldats « perdus » de l’expédition d’Égypte, abandonnés par Napoléon lors de son piteux départ en 1799. Parmi ceux-ci, un groupe d’hommes du Sud-Ouest qui, après de nombreuses turpitudes, se sont mis au service du redoutable Mehemet Ali, le khédive du Caire. Ils ont ainsi pris des prénoms musulmans mais gardent comme patronyme le nom de leur province d’origine, Sélim d’Avignon, Gamal de Rodez, ou Youssouf de Picardie, mais surtout Abdallah de Toulouse. C’est sur le destin d’Abdallah que Dominique Baudis bâtit son livre, d’ailleurs dédicacé à Jacques Durau, « né en Haute-Garonne, mort au Caire sous le nom d’Abdallah de Toulouse ». Cet Abdallah, fidèle serviteur et « soldat esclave » de Mehemet Ali, va ourdir un complot pour faire tuer Chateaubriand afin que l’écrivain ne puisse rapporter les confidences qu’Abdallah lui avait faites sur le khédive lors de son séjour au Caire. Ce projet, né dans la peur d’une terrible vengeance du khédive, n’aboutira évidemment pas, la machination d’Abdallah étant déjouée par un comparse. François-René de Chateaubriand, élu à l’Académie française, recevra les hommages des chroniqueurs littéraires pour son Itinéraire de Paris à Jérusalem, alors qu’Abdallah de Toulouse mourra massacré en même temps que plusieurs centaines de Mamelouks attirés dans un guet-apens par Mehemet Ali.
Après sa trilogie sur la lignée des comtes de Toulouse et de Tripoli (Raimond le Cathare et Raimond d’Orient en 1999, suivis de La Conjuration en 2001), l’ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, emmène le lecteur dans l’Égypte du 1er Empire sur les traces d’un certain François-René de Chateaubriand. Dans Il faut tuer Chateaubriand !, Dominique Baudis reste fidèle à...