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Présidence de la République - Le chef de l’État s’enquiert de la situation des chaldéens en Irak et au Liban Lahoud : Le recours à la violence, facteur d’instabilité permanente

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a commenté hier les réactions hostiles au Liban et à la Syrie émanant des pays responsables de l’agression contre l’Irak, en particulier des États-Unis. Pour M. Lahoud, ces réactions font partie de campagnes lancées tantôt par Israël, tantôt par d’autres alliés, pour influer sur les prises de position nationales du Liban, notamment le rejet du recours à la violence et l’appui à une action basée sur le respect des résolutions internationales, « qui étaient et demeureront le premier et dernier refuge pour les États qui croient dans la justice et le droit ». « Ces fausses accusations reflètent un état de confusion et de désarroi, a ajouté le chef de l’État. Elles ne modifieront pas les positions des peuples libanais et syrien ou de leurs dirigeants civils et religieux. Les événements à venir démontreront la justesse de nos choix et leur caractère global aussi bien dans le monde arabe qu’au niveau de la communauté internationale. » Pour M. Lahoud, le cours pris par l’agression contre l’Irak, qui en est à son douzième jour, exige « une action internationale rapide et efficace reflétant les sentiments des peuples du monde qui condame la guerre ». Pour le chef de l’État, les foules de manifestants devraient inciter les dirigeants de la coalition anglo-américaine à accepter que le contentieux revienne au lieu qu’il n’avait jamais dû quitter, le Conseil de sécurité. « Une telle solution serait de nature à préserver l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Irak », a-t-il ajouté, estimant qu’il reviendrait alors à l’Onu de traiter le contentieux irakien sous tous ses aspects, notamment humanitaire. « Le respect de la légalité internationale est, selon M. Lahoud, le facteur essentiel de la permanence de la stabilité mondiale, et sa violation, à l’image de ce qui se passe aujourd’hui, ne peut que déboucher sur des divisions dont ne peuvent provenir que chaos et instabilité .» Le chef de l’État, qui suit de près en ce moment l’évolution de la guerre en Irak, a reçu hier l’évêque chaldéen de Beyrouth, Mgr Michel Kassar Houbbi, accompagné du père Hani Issa, qui lui ont rendu compte de la situation de la communauté chaldéenne en Irak et au Liban et des dommages infligés au siège patriarcal de Bagdad par les bombardements américains. L’évêque a indiqué que les chaldéens en Irak étaient au nombre d’environ 600 000. Par ailleurs, l’évêque a remercié le chef de l’État de s’être enquis de l’état de santé du patriarche Bidawid Ier, qui avait été opéré voilà deux mois. Par ailleurs, le président Lahoud a reçu hier le musicien Mansour Rahbani, puis les minsitres des Travaux publics, du Travail et de la Justice, Négib Mikati, Ali Kanso et Samir el-Jisr et enfin le député Michel Murr.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a commenté hier les réactions hostiles au Liban et à la Syrie émanant des pays responsables de l’agression contre l’Irak, en particulier des États-Unis. Pour M. Lahoud, ces réactions font partie de campagnes lancées tantôt par Israël, tantôt par d’autres alliés, pour influer sur les prises de position nationales du...