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Irak - Les risques d’attentats augmentent à mesure que le conflit se prolonge Sécurité renforcée auprès des intérêts des membres de la coalition

Ce n’est un secret pour personne : la sécurité des intérêts américains et britanniques et celle des pays qui leur sont alliés devient plus difficile à préserver au Liban, à mesure que la guerre en Irak se prolonge. Ce conflit suscite en effet une vague de mécontentement qui se traduit par des manifestations plus ou moins pacifiques. Selon des sources autorisées citées par notre chroniqueur diplomatique, Khalil Fleyhane, les responsables de la sécurité dans le pays s’emploient à présent à renforcer les mesures de sécurité autour des ambassades et des intérêts américains et britanniques d’autant plus que le président George W. Bush a personnellement reconnu que la guerre pourrait se prolonger. Le service le plus concerné dans ce cadre est évidemment celui de la sécurité des ambassades qui doit redoubler de vigilance. Mais il doit veiller désormais aussi à la sécurité du personnel diplomatique anglais et arabe en particulier, car les représentants américains habitent tous dans l’enceinte de l’ambassade qui est déjà elle-même suffisamment sécurisée. En tout état de cause, même si les épisodes du colis piégé déposé devant le Centre culturel britannique et du forcené qui a voulu se faire exploser dans une succursale de la HSBC se sont terminés sans trop de dégâts, il reste évident que les mesures de sécurité sont insuffisantes. Les sources susmentionnées ont ainsi affirmé que les responsables de la sécurité des ambassades ont demandé des renforts consistants en vue de mener à bien leur tâche et d’empêcher toute agression contre des diplomates américains, britanniques, espagnols, australiens ou arabes membres de la coalition anti-irakienne. Quant à l’ambassade des États-Unis située à Awkar, même si elle ressemble plus à une forteresse qu’à une représentation diplomatique, les services de sécurité craignent des tentatives d’attentat à la roquette contre la chancellerie. D’où la nécessité de veiller également à son périmètre. Sur un autre plan, la position diplomatique de Beyrouth est claire : si le Liban refuse de fermer la représentation irakienne et de demander à ses diplomates de quitter le pays conformément aux vœux de Washington, il ne peut accepter en revanche que l’on porte atteinte aux intérêts des membres de la coalition anti-irakienne. De fait, il est d’abord évident que de telles actions ne vont pas mettre fin à la guerre. Elles nuisent en outre à la réputation du Liban dans le monde. Il n’en demeure pas moins que les risques d’attentats contre les ambassades de la coalition augmentent à mesure que la situation en Irak se détériore et que les victimes civiles se multiplient. Des sources officielles citées par notre correspondant Khalil Fleyhane dressent dans ce cadre un premier constat de la guerre en Irak : selon elles, il s’est avéré que le conflit est loin d’être une promenade militaire pour les forces d’invasion du fait de la résistance farouche des Irakiens, sans compter les différents obstacles techniques auxquels la coalition s’est heurtée, – comme par exemple « les tirs amis » – ou politiques – comme le refus de la Turquie de laisser les troupes américaines pénétrer au nord de l’Irak à partir de son territoire. Sans compter évidemment les attentats-suicides avec lesquels le commandement militaire américain doit dorénavant compter.
Ce n’est un secret pour personne : la sécurité des intérêts américains et britanniques et celle des pays qui leur sont alliés devient plus difficile à préserver au Liban, à mesure que la guerre en Irak se prolonge. Ce conflit suscite en effet une vague de mécontentement qui se traduit par des manifestations plus ou moins pacifiques. Selon des sources autorisées citées...