Rechercher
Rechercher

Actualités

Vive l’État ! (photo)

Le réverbère ne tenait plus qu’à un fil depuis dix jours. Des riverains de la rue Sursock ont indiqué à L’Orient-Le Jour avoir contacté à plusieurs reprises l’EDL pour aviser ses responsables de l’imminence du danger. Quel danger ? Que ce réverbère ne s’écroule, en emportant avec lui un bout de clôture, du fer et de la pierre, et qu’il ne blesse ou ne tue un passant. Les fonctionnaires de l’EDL avaient certainement, à l’instar de la quasi-majorité des responsables de la République, d’autres chats à fouetter. Ils ont ainsi estimé que cela pouvait attendre. Et cela n’a pas attendu : un malheureux vieillard qui a eu la malchance de passer par là s’est retrouvé avec ce réverbère sur la tête (notre photo Michel Sayegh). Ce qui s’est passé hier rue Sursock peut se passer à chaque instant, n’importe où à Beyrouth ou en province. Cela sans compter les abysses creusés à même l’asphalte et jamais réparés, les dégâts incommensurables – et que l’on aurait pu prévoir – des tempêtes et autres intempéries, les coupures d’eau, les accidents de la route, etc. Le pouvoir et ses administrations devraient réellement mettre un terme à leurs fantasmes de satanisme et autres accusations de traîtrise, et s’occuper, réellement, des Libanais. Z.M.
Le réverbère ne tenait plus qu’à un fil depuis dix jours. Des riverains de la rue Sursock ont indiqué à L’Orient-Le Jour avoir contacté à plusieurs reprises l’EDL pour aviser ses responsables de l’imminence du danger. Quel danger ? Que ce réverbère ne s’écroule, en emportant avec lui un bout de clôture, du fer et de la pierre, et qu’il ne blesse ou ne tue un...