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La communauté internationale toujours divisée sur le sujet La Jordanie, premier pays arabe à expulser des diplomates irakiens

Lsa Jordanie est devenue hier le premier pays arabe à expulser des diplomates irakiens depuis le déclenchement des hostilités, prenant ainsi le risque de braquer encore plus une opinion publique largement favorable à l’Irak. La communauté internationale demeure de plus en plus divisée sur cette décision voulue par les États-Unis. Le ministre jordanien des Affaires étrangères Marwan Moasher a tenu à souligner que l’expulsion des diplomates irakiens n’était en aucune façon liée à une demande américaine en ce sens. Selon le ministre, « les cinq diplomates expulsés menaient des activités portant atteinte à la sécurité de l’État et en contradiction avec les normes diplomatiques internationales ». Il s’est refusé à fournir de plus amples précisions sur ces activités. Cependant, la communauté internationale demeure divisée sur la demande américaine d’expulser les diplomates irakiens. Le gouvernement italien de Silvio Berlusconi, qui se veut un des plus proches alliés européens du président américain George W. Bush, a ainsi expulsé hier quatre diplomates irakiens mais a permis au chargé d’affaires de rester à Rome, provoquant un tollé de la part de l’opposition. L’Australie a également décidé mardi de donner à tous les diplomates irakiens un délai de cinq jours pour quitter le pays. La République tchèque a expulsé quatre diplomates, la Thaïlande trois, mais ces pays n’ont pas complètement rompu les relations diplomatiques avec Bagdad. En revanche, plusieurs pays alliés des États-Unis dans la guerre contre l’Irak ont refusé de procéder à ce genre d’expulsions comme l’Espagne et le Portugal. Le front des opposants à la guerre en Irak a rejeté la requête américaine, la Russie affirmant qu’elle refuserait d’expulser les diplomates irakiens si elle en recevait la demande officielle des Américains. La France, la Grèce, le Pakistan, la Pologne, le Brésil et le Kenya, entre autres, n’envisagent pas non plus de procéder à des expulsions de diplomates irakiens.
Lsa Jordanie est devenue hier le premier pays arabe à expulser des diplomates irakiens depuis le déclenchement des hostilités, prenant ainsi le risque de braquer encore plus une opinion publique largement favorable à l’Irak. La communauté internationale demeure de plus en plus divisée sur cette décision voulue par les États-Unis. Le ministre jordanien des Affaires...