Énergie Gaspillage : Kabbani réfute les chiffres avancés par Beydoun

Le président de la commission parlementaire des Travaux publics et de l’Énergie, Mohammed Kabbani, s’est déclaré « surpris » de la détermination du ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, à attribuer à Beyrouth et au Mont-Liban le taux le plus élevé de gaspillage d’énergie du fait des branchements illicites au réseau de distribution du courant électrique. M. Kabbani, qui s’est demandé pourquoi M. Beydoun avait regroupé Beyrouth et le Mont-Liban « alors que le pourcentage de règlement des factures d’électricité n’y est pas identique », s’est étonné que M. Beydoun ait inclus dans le gaspillage « les factures impayées des ministères et autres administrations publiques qui, pour la plupart, se trouvent à Beyrouth, faisant assumer aux abonnés la responsabilité du gaspillage ». Il a conclu en affirmant que « les chiffres qui nous ont été communiqués en mai 2002 par l’Électricité du Liban indiquent qu’en 2001, la région du Beyrouth administratif avait réglé 99,6 % de l’énergie facturée, soit 87,6 du total de l’énergie consommée ».