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Présidence - Le chef de l’État a reçu Cardahi, Husseini et Melhem Karam Lahoud déterminé « à faire fructifier » le climat positif(PHOTOS)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a de nouveau réaffirmé sa détermination « à faire fructifier » le climat positif qui prévaut actuellement sur la scène locale, et ce par des « mesures concrètes ». Il a également réitéré que les portes du palais de Baabda « sont ouvertes à tous », ses visiteurs précisant même que cela « n’est pas un slogan pour la consommation politique locale, mais que (le président) pèse chacun de ses mots, et espère que ceux-ci bénéficieront de l’écho qu’ils méritent ». Le n° 1 de l’État, qui s’est également dit satisfait des prises de position adoptées par des personnalités politiques et religieuses, a salué la manifestation d’avant-hier dimanche, au cours de laquelle des milliers de personnes ont relié les palais présidentiels de Beyrouth à Damas. Il a également rendu hommage au communiqué des évêques, comme à la prière nationale en faveur de la paix au Proche-Orient et en Irak. C’est le président de l’Ordre des journalistes, reçu hier à Baabda, qui a rapporté les propos du président Lahoud. Selon Melhem Karam, toutes ces positions-là témoignent une nouvelle fois, a dit le président Lahoud, que les Libanais « sont unis aux périodes charnières, et c’est cette unité qui donne plus de force au Liban, qui redynamise son rôle sur la scène arabe et dans le monde ». « Cette unité montre clairement que les choix nationaux et stratégiques adoptés par le pouvoir étaient des options saines et qui servent, en fin de compte, l’intérêt du Liban et celui des Libanais », a-t-il indiqué. « Et si d’aucuns ont estimé, à un moment ou à un autre, que ces options ne reflétaient pas leurs attentes, ils ont pris conscience aujourd’hui, à la lumière des pressions exercées sur les pays de la région, que la stabilité du Liban, sa capacité à ne pas subir les conséquences négatives des événements ainsi que les répercussions positives de tout cela sont les résultats naturels de la ligne politique » suivie par le pouvoir. Melhem Karam a ensuite indiqué que le chef de l’État « pèse chacun des mots qu’il prononce » lorsqu’il rappelle que les portes du palais présidentiel sont « ouvertes à tous ». Puisqu’il estime que l’essor du pays, qu’il soit politique, économique ou lié au développement, « n’est pas de la responsabilité d’un seul individu, quelle que soit sa position, mais plutôt une responsabilité nationale, qui se traduit par une véritable fusion entre le sommet de la pyramide et sa base. Ainsi, que serait-ce si les attentes du président de la République reflètent la volonté des citoyens et leur conviction ? ». Sur le plan de la vie quotidienne, le président de l’Ordre des journalistes a déclaré que le n° 1 de l’État avait reconnu que la mauvaise performance, « de temps à autre », des administrations et autres institutions officielles empêchait de répondre comme il se devrait aux besoins des Libanais. Il faisait par là allusion, entre autres, aux dégâts et aux autres conséquences désastreuses des récentes intempéries ou au « retard » dans l’application de certaines décisions du Conseil des ministres. Ce qui l’a poussé à demander un inventaire détaillé de ces décisions non encore exécutées, dans le but de définir les responsabilités d’une part, et d’en accélérer l’exécution de l’autre. Le président Lahoud a fait part de l’importance qu’il accorde à la coopération entre les institutions officielles et la société civile, et que c’est ainsi que devrait s’épanouir un partenariat entre les secteurs public et privé. Sur le plan arabe, le chef de l’État a assuré que le Liban avait réussi, lors du dernier sommet arabe de Charm el-Cheikh, à préserver la solidarité gagnée au cours du sommet de Beyrouth, et que l’« harmonie » entre les positions libanaise et syrienne, ainsi que les réactions positives de ses pairs arabes à ses démarches, ont contribué à faire entendre une voix arabe « cohérente ». Enfin, il a estimé que le Liban de même que la majorité des pays qui croient en la paix défendent aujourd’hui la primauté du droit et de la justice, et que les événements prouveront l’importance de ce parti pris au cas où la guerre se déclarait. « Parce que les résultats (de cette guerre) ne se limiteront pas au pays qui est aujourd’hui la cible, mais en engloberont bien d’autres. » Avec Husseini Autre visiteur de Baabda, hier : le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, avec lequel le président Lahoud a évoqué le dossier du cellulaire, à la lumière des décisions adoptées à ce sujet par le Conseil des ministres, ainsi que la lutte contre les communications internationales illégales. Et avec le député du Metn, Michel Murr, le chef de l’État a effectué un tour d’horizon de la situation politique sur le plan local et régional. Avec l’ambassadeur de la République tchèque, Marek Skolil, la situation régionale, notamment en Irak et dans les territoires occupés, a été au centre des discussions. L’ambassadeur Skolil a remis au président Lahoud une lettre de l’ancien n° 1 tchèque, Vaclav Havel. Ensuite, avec le commandant en chef de la Finul, le général Lalit Mohan Tewari, et en présence du porte-parole Timor Goksel, le chef de l’État a écouté un compte rendu de la situation au Liban-Sud, du travail de la force internationale et de son travail en commun avec les patrouilles des forces de sécurité. Il a, par la suite, reçu le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, ainsi que le commissaire du gouvernement par intérim auprès du tribunal militaire, Maroun Zakhour. Avec l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini, le président Lahoud a évoqué les dangers auxquels est confrontée la région, et le plan à suivre pour y faire face au Liban, grâce à la redynamisation de l’entente nationale. Pour l’ancien n° 2 de l’État, l’intérêt du Liban consiste à soutenir toutes les démarches visant à conforter la législation internationale et les chartes entre les pays et, par conséquent, à servir la sécurité et la paix dans le monde. Hussein Husseini a insisté sur la nécessité de prendre en compte la position du Vatican et de l’ensemble des Églises, sans compter celle de l’Europe et de tous ceux qui refusent de s’écarter de la légitimité onusienne dès lors qu’il s’agit de résoudre une crise régionale ou internationale.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a de nouveau réaffirmé sa détermination « à faire fructifier » le climat positif qui prévaut actuellement sur la scène locale, et ce par des « mesures concrètes ». Il a également réitéré que les portes du palais de Baabda « sont ouvertes à tous », ses visiteurs précisant même que cela « n’est pas un slogan pour la consommation...