EXPOSITION-HOMMAGE Rétrospective Wajih Nahlé au palais de l’Unesco (photo)

Au palais de l’Unesco, une rétrospective-hommage à Wajih Nahlé, qui fête ses soixante-dix ans et ses cinquante ans de peinture. L’artiste, qui est, comme on le sait, un des grands noms de la peinture libanaise, a glané un nombre impressionnant de récompenses et de médailles au cours de sa carrière. Il a, entre autres, été promu officier de l’Ordre des arts et des lettres par le ministère français de la Culture, en 1994. Et a reçu, la même année, les palmes d’or de l’Académie internationale des arts contemporains de Belgique. Wajih Nahlé qui, contrairement au dicton, est prophète en son pays, vient de se voir décerner les insignes du Mérite libanais. C’est le ministre de la Culture, M. Ghassan Salamé, qui, au nom du président de la République, lui a remis la distinction, au cours d’une cérémonie organisée à l’Unesco. Qui présente, dans ses deux salles d’exposition, un bouquet d’œuvres diverses de ce peintre prolifique, tiré de plusieurs collections privées. Beaucoup de toiles de grande dimension aux éclatants mélanges de couleurs que l’ont dirait emportés dans un tourbillon de touches dansantes. D’autres qui reprennent les thèmes favoris de l’artiste : les farandoles de femmes-fleurs, de femmes-elfes, de danseuses aux silhouettes tournoyantes ainsi que les chevaux presque ailés. Les visiteurs peuvent également découvrir une série de portraits, dont des autoportraits non conventionnels. Des reproductions d’immenses tableaux calligraphiques aux lettres dansantes et de murales réalisées à l’étranger, notamment dans les pays arabes. Et quelques huiles des débuts, dans les années cinquante : des paysages, reproduits d’un pinceau classique, mais déjà nimbés de ce mélange lumineux de bleu et mauve, caractéristiques des œuvres de Wajih Nahlé. À voir, jusqu’au samedi 8 mars. Z.Z.