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PÉTROLE Après Saddam, la production de brut irakien augmenterait de 25 %

La capacité de production de pétrole irakien, après un éventuel renversement de Saddam Hussein, devrait augmenter de 25 % pour retrouver son niveau de 1990 avant l’invasion du Koweït, estime le Centre for Global Energy Studies (CGES) dans une étude publiée hier. « Considérant les futurs besoins financiers colossaux de l’Irak et sa seule dépendance dans le pétrole pour commercer, l’Irak devrait adopter une politique d’accélération de la production et de l’exploitation de pétrole après un changement de régime », relève le CGES. « Cette politique va permettre à l’Irak de retrouver la capacité de production de 3,5 millions de barils par jour (mbj) qu’il avait avant l’invasion du Koweït, pour un coût de cinq milliards de dollars sur une période allant de deux à trois ans », poursuit le CGES. Le CGES a fait ses projections en partant de l’hypothèse que la campagne militaire des États-Unis contre Bagdad débouchera sur le renversement du président irakien Saddam Hussein et la mise en place d’un nouveau régime. « Avec l’aide de compagnies pétrolières étrangères, l’Irak va développer une capacité supplémentaire de production de 4,5 mbj sur neuf ans, en puisant sur des réserves jusqu’ici non exploitées, pour un coût de 30 milliards de dollars », estime le CGES, un centre d’études spécialisé qui fait autorité sur le marché pétrolier. La capacité actuelle de production de pétrole irakien est de 2,8 mbj, note le CGES. Les réserves prouvées de pétrole en Irak sont estimées à 112,5 milliards de barils, répartis dans 73 champs de pétrole, dont neuf géants et 22 de taille conséquente, selon le CGES. Jusqu’à présent, seulement 15 champs de pétrole sont exploités et produisent du brut. Le CGES estime que les réserves potentielles de l’Irak pourraient dépasser les 300 milliards de barils. En outre, selon le CGES, l’Irak ne réclamera pas une élévation de son quota de production au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tant que sa production ne dépassera pas le pourcentage historique de 14,5 % de l’offre total du cartel. « Cependant, une fois ce pourcentage franchi, l’Opep devra augmenter le quota de production de l’Irak si elle veut garder ce pays au sein de l’organisation », note le CGES. « Si l’Opep refuse, l’Irak pourrait décider de quitter le cartel », souligne le CGES.
La capacité de production de pétrole irakien, après un éventuel renversement de Saddam Hussein, devrait augmenter de 25 % pour retrouver son niveau de 1990 avant l’invasion du Koweït, estime le Centre for Global Energy Studies (CGES) dans une étude publiée hier. « Considérant les futurs besoins financiers colossaux de l’Irak et sa seule dépendance dans le pétrole pour...