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PARIS II - Une convention de prêt de 500 millions d’euros L’aide française sera débloquée demain

L’aide promise par la France au Liban lors de la conférence de Paris II sera débloquée demain, a-t-on appris de source autorisée. Cette aide prendra la forme d’un crédit de 500 millions d’euros octroyé par l’Agence française de développement qui signera une convention de prêt avec le gouvernement libanais. Pour l’occasion, l’AFD a levé des fonds sur les marchés internationaux avec la garantie de l’État français. L’objectif est de financer le Liban à des conditions avantageuses que la qualité de sa signature ne lui permet pas d’obtenir seul. Cette aide portera à 1,45 milliard de dollars le total des crédits débloqués jusqu’à présent par les bailleurs de fonds réunis en novembre dernier à Paris, sous l’égide du président Jacques Chirac. La contribution de la France intervient après celle de la Malaisie, du Koweït, des Émirats arabes unis et d’Oman. Celle de l’Arabie saoudite, qui porte sur 700 millions de dollars, devrait suivre dans les prochains jours, a déclaré hier Jihad Azour, conseiller du ministre des Finances, lors d’une conférence organisée par Data Investment Consult. Au total, les bailleurs de fonds ont promis un peu plus de trois milliards de dollars d’aide financière destinée à alléger le service de la dette libanaise. Une enveloppe supplémentaire d’un milliard de dollars est destinée à financer des projets de développement. Lors d’une allocution consacrée à l’examen des répercussions de Paris II sur la situation libanaise, Jihad Azour a énuméré tous les indicateurs monétaires et financiers qui témoignent de l’impact positif de l’événement sur le marché libanais. De la baisse des taux d’intérêt à l’augmentation des réserves en devises de la Banque centrale, en passant par l’excédent de la balance des paiements, tous les voyants sont verts, a-t-il dit, ce qui représente une « véritable opportunité pour le Liban qui commence à entrevoir le bout du tunnel ». De fait, la conférence des donateurs et les apports financiers locaux qui l’ont suivie ont mis à la disposition de l’État libanais une contribution totale de 11 milliards de dollars, a expliqué M. Azour. Cette somme est l’addition des 3,1 milliards de Paris II, des 3,6 milliards de dollars apportés par la Banque centrale (1,8 milliard de dollars sous forme d’annulation de dette et 1,8 milliard sous forme de souscription obligataire) et des 4,3 milliards de dollars de liquidités fournies par les banques commerciales. La contribution des banques se fait sous forme de souscription à des bons du Trésor à taux zéro à hauteur de 10 % du total de leurs dépôts. « Plus cet apport proviendra des bons du Trésor précédemment souscrits par les banques, plus l’impact sera fort sur le service de la dette en 2003 », a précisé Jihad Azour. L’accord conclu par l’Association des banques et la Banque centrale laisse le choix à chaque banque de mobiliser les ressources qu’elles veulent pour souscrire à des bons à zéro coupon. En mobilisant des liquidités, elles ne contribuent pas directement à la baisse du service de la dette. Sibylle RIZK
L’aide promise par la France au Liban lors de la conférence de Paris II sera débloquée demain, a-t-on appris de source autorisée. Cette aide prendra la forme d’un crédit de 500 millions d’euros octroyé par l’Agence française de développement qui signera une convention de prêt avec le gouvernement libanais. Pour l’occasion, l’AFD a levé des fonds sur les marchés...