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Vie politique Messe FL jeudi 27 février pour « les martyrs de l’église Notre-Dame de la Délivrance »

À l’occasion de la commémoration de l’attentat de l’église Notre-Dame de la Délivrance, le 27 février 1994, à la suite duquel le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, avait été arrêté, jugé et incarcéré, la section studiantine des Forces libanaises a appelé hier les Libanais à participer à une messe en mémoire des « martyrs de l’église », qui sera célébrée demain jeudi 27 en l’église Notre-Dame de la Délivrance à Zouk Mosbeh. Les étudiants des FL ont par ailleurs publié un communiqué dans lequel ils se sont demandés ce qui se cachait effectivement derrière l’attentat, imputé à leur chef Samir Geagea, et dont ce dernier, qui est toujours détenu au ministère de la Défense, avait été finalement innocenté. « Peut-être le but n’était-il pas uniquement de dynamiter l’église sur la tête de ceux qui y priaient, de terroriser les chrétiens et les empêcher de pratiquer et de vivre librement leur foi. Sans doute l’objectif était-il de faire éclater la mémoire collective des chrétiens pour que leur foi soit ébranlée et de faire passer à leurs yeux les FL, qui ont défendu le Liban et sa chrétienté au niveau de son existence et de son identité, pour des bourreaux et des assassins », indique le communiqué. À travers cet acte, « on a peut-être voulu détruire l’inconscient collectif des chrétiens, pour démanteler les liens infrastructurels, historiques, sociaux, psychologiques et politiques entre la société et ses forces, et inciter les gens à renier (...) tout ce que les FL ont accompli comme exploits et sacrifices. Ou bien a-t-on voulu assurer le déroulement d’une catastrophe pouvant servir très facilement de prétexte à la capture du Dr Samir Geagea et de ses camarades et frapper les FL au niveau de leur infrastructure, de leur pensée et de leur présence sociale et politique », poursuit le texte. « Ce qui est sûr, c’est qu’en frappant les FL et en arrêtant leur leader, les chrétiens ont été marginalisés et expulsés de l’équation politique et de la participation à la vie politique aux côtés des autres parties libanaises. Il y a eu un coup d’État contre l’accord de Taëf, l’entente nationale, et contre tout ce qui a caractérisé le Liban et son système démocratique : la justice, les droits de l’homme, la diversité culturelle et l’ouverture, un sytème d’impôts équitable et plusieurs autres éléments qui constituent une nation libre et garantissent la dignité humaine. Ce qui est tout aussi sûr, c’est la cohésion entre la société et ses forces, qui est plus forte que jamais, et l’existence des FL, qui subsistent malgré la répression dont elles sont victimes, l’incarcération de leur chef et la traque de leurs militants (...) », a souligné le communiqué. Les étudiants FL ont par ailleurs affirmé leur volonté de poursuivre la lutte et « d’assumer leur rôle historique et leurs responsabilités quotidiennes », en réitérant leur attachement à « l’entente nationale, à la paix civile et à l’édification d’un État souverain, libre et indépendant ». Ils ont enfin exprimé leur volonté de « parvenir à la libération de Samir Geagea pour souligner la sincérité de l’entente nationale, de la paix, de la justice et de l’État de droit ». Le BCCN critique les réactions positives au redéploiement syrien Le Bureau central de coordination nationale (BCCN) a critiqué hier « la joute oratoire dans laquelle se sont lancés certains hommes politiques libanais pour interpréter le retrait partiel des forces syriennes du Nord », estimant qu’elle mettait en exergue une « ignorance volontaire », de la part de ces derniers, « des réalités de la stratégie syrienne et de sa portée ». « Ces interprètes ont laissé leur imagination déborder dans tous les sens. Certains ont affirmé qu’il s’agissait d’une application de l’accord de Taëf sur le terrain, d’autres ont indiqué que le retrait partiel facilitera le dialogue entre les différentes parties libanaises et ouvrira une nouvelle page au niveau des relations avec certains opposants libanais. La réalité est tout autre : les Syriens ne consultent personne pour l’élaboration de leurs plans et ne déclarent jamais les objectifs de leurs mouvements. Ils recensent les données internationales et régionales et construisent leurs positions en fonction de leurs intérêts nationaux et de ce qui pourrait assurer protection et pérennité au régime », a estimé le BCCN. « Quant au retrait partiel, il n’intéresse pas vraiment les Libanais. Du moins, pas autant que le retrait total de toutes les forces non libanaises et la fin de l’hégémonie militaire, sécuritaire, politique et sociale (syrienne), pour que le pays recouvre sa souveraineté, sa libre décision et son rôle de pionnier, notamment au niveau diplomatique, et particulièrement dans les circonstances actuelles et face au danger qui menace notre région », a-t-il conclu. Amal-Hezbollah Réunion de coordination nocturne pour renforcer l’unité Branle-bas de combat lundi soir dans le périmètre de Aïn el-Tiné. Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, est arrivé au domicile du président de la Chambre, M. Nabih Berry, accompagné du député M. Mohammed Raad et de son conseiller, hajj Hussein Khalil, pour une réunion nocturne de coordination. Les mesures de sécurité étaient très strictes et le communiqué commun, à l’issue de la réunion, n’a été transmis à la presse qu’hier. Du côté d’Amal, ont assisté à la réunion, outre le président Berry, les députés Ayoub Hmayed et Ali Hassan Khalil. Les deux parties ont été d’accord pour estimer que « la détermination américaine à imposer une guerre à l’Irak vise essentiellement à servir les intérêts des États-Unis dans la région, intérêts qui se recoupent avec ceux d’Israël, qui massacre chaque jour les Palestiniens, dans l’indifférence générale ». Les commandements des deux mouvements, Amal et le Hezbollah, ont estimé qu’il fallait appuyer la position de la Syrie, qui refuse la guerre contre l’Irak, et consolider la cohésion interne, à une étape aussi cruciale « et alors que les renforts israéliens à la frontière sud visent à exercer de nouvelles pressions sur le Liban ». Enfin, les deux parties ont convenu de continuer à coordonner leur action, surtout à la veille de la commémoration de la Achoura, le 10 mars prochain.
À l’occasion de la commémoration de l’attentat de l’église Notre-Dame de la Délivrance, le 27 février 1994, à la suite duquel le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, avait été arrêté, jugé et incarcéré, la section studiantine des Forces libanaises a appelé hier les Libanais à participer à une messe en mémoire des « martyrs de l’église », qui sera...