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La boulette à Momo

On se demandait à quoi servait Mahmoud Hammoud, maintenant, on sait : à lâcher des boulettes et s’empêtrer ensuite dans des contorsions croquignolettes pour les ramasser. Pour une fois qu’on lui donne quelque chose à présider, Momo y est allé jusqu’à se mélanger les babouches avec les Koweïtiens. On a le Dominique de Villepin qu’on peut… Faut dire qu’il s’est bien appliqué au dernier sous-sommet du Caire, le Berrydolâtre des AE. Pistolet sur la tempe, il a pondu une prose à la limite du panégyrique de l’Irak et de son intégrité territoriale face aux visées américaines. George Dobelyou en tremble encore. Parfaitement à l’aise dans sa dictée, ce brave Mahmoud n’a pas jugé bon de consulter ses partenaires. En revanche, jamais à court de cirage sur les pompes syriennes, il s’en est allé quand même faire vérifier son texte par son patron Farouk. Et une brosse à reluire, une ! Faux derche comme à son habitude, le Talleyrand du Barada donne sa bénédiction urbi et orbi au grand dam des Koweïtiens, qui en avalent leur djellaba. D’ailleurs qu’est-ce que ça pouvait lui fiche, Farouk, du moment que c’est le Liban qui va essuyer les plâtres : 300 millions de dollars, promis à Paris II, et que les Sabah menacent de déverser sur des affamés moins ingrats. Bouboule, qui a passé des mois à faire la danse du ventre devant les émirs du Golfe pour récolter le pognon, appréciera. Et comme si le Koweït ne suffisait pas, va falloir aussi calmer les Qatariotes, entrés à leur tour dans une bronca homérique contre le phénix du palais Bustros. Sale métier ! Deux ans et demi après son installation, Mister Hammoud est en train d’apprendre le dur boulot de ministre des Affaires étrangères. Il pourra toujours répondre que lui et ses prédécesseurs ont continuellement servi de cache-sexe à une politique syrienne consistant à les charger des basses œuvres, et que dans cette affaire il n’avait pas le choix. Si, quand même : Momo pouvait démissionner. Mais avec le risque que personne ne s’en aperçoive. Gaby NASR
On se demandait à quoi servait Mahmoud Hammoud, maintenant, on sait : à lâcher des boulettes et s’empêtrer ensuite dans des contorsions croquignolettes pour les ramasser. Pour une fois qu’on lui donne quelque chose à présider, Momo y est allé jusqu’à se mélanger les babouches avec les Koweïtiens. On a le Dominique de Villepin qu’on peut… Faut dire qu’il...