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Libertés - Vives réactions après la saisie de l’ouvrage du Dr Adonis Acra Le CCI et le Renouveau démocratique dénoncent les atteintes flagrantes aux libertés

L’arrestation du Dr Adonis Acra et la confiscation de son livre, consacré aux rafles du 7 août 2001 de triste mémoire, continuent de susciter de vives condamnations dans plusieurs milieux intellectuels et politiques. Après l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, toujours prêt à défendre les libertés, c’était hier le tour du Mouvement du renouveau démocratique de Nassib Lahoud et du Centre catholique d’information de dénoncer les pratiques antidémocratiques et la violation des droits de l’homme et des libertés. Rappelons que le Dr Acra, professeur à l’Université libanaise, avait écrit un livre sur les événements du 7 août 2001. Mais deux jours avant la signature de l’ouvrage, M. Acra a été arrêté par la Sûreté de l’État et les exemplaires de l’ouvrage ont été saisis. Dans un communiqué publié hier, le Mouvement du renouveau démocratique a vivement dénoncé les agissements des services, appelant à une suppression immédiate des mesures prises à l’encontre de l’auteur et de son livre ainsi qu’à l’encontre de la maison d’édition Dar el-Taliha et de son propriétaire, M. Bachir Daouk. Selon le Mouvement, ces pratiques nuisent à l’image du Liban et sapent chaque jour un peu plus la confiance des citoyens dans leurs services. Le Centre catholique d’information a été encore plus loin. Les mesures prises à l’encontre du Dr Acra et de son livre ne sont pas seulement une atteinte grave aux libertés, mais aussi aux pratiques démocratiques et au rôle du Liban sur le plan spirituel et intellectuel. Selon le CCI, ces pratiques entraînent la régression des peuples, à un moment où le monde arabe a plus que jamais besoin de toutes ses forces vives. Le dialogue est, selon le CCI, le seul moyen d’aller de l’avant et de faire avancer les peuples. De son côté, l’Association des droits de l’homme et des droits humanitaires a violemment condamné les pratiques à l’encontre du Dr Acra et de son ouvrage, rappelant qu’elles sont en totale contradiction avec les principes énoncés dans l’accord de partenariat euro-méditerranéen que le Liban a signé.
L’arrestation du Dr Adonis Acra et la confiscation de son livre, consacré aux rafles du 7 août 2001 de triste mémoire, continuent de susciter de vives condamnations dans plusieurs milieux intellectuels et politiques. Après l’ancien Premier ministre Sélim Hoss, toujours prêt à défendre les libertés, c’était hier le tour du Mouvement du renouveau démocratique de Nassib...