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Partis Le « triangle stratégique » de Pakradouni

« Depuis notre élection à la tête du parti, moins d’un mois après les événements du 11 septembre, nous n’avons cessé d’appuyer le président Émile Lahoud dans le cadre d’un projet d’État capable, équitable et transparent. Le président de la République est le symbole de l’unité du pays et veille à sa sécurité et à sa stabilité (...). Seuls un chef d’État fort, une armée puissante et des relations privilégiées avec la Syrie permettront au Liban de faire face à la vague d’extrémisme et de fanatisme qui sévit dans le monde et au Moyen-Orient», a déclaré hier le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, qui s’adressait aux étudiants du parti rassemblés au siège central de Saïfi. Sur le plan régional, M. Pakradouni s’est demandé qui serait capable de circonscrire les retombées d’une éventuelle frappe américaine contre l’Irak, de mettre un terme aux crimes du fanatisme, de libérer les hameaux de Chebaa, de maintenir l’ordre dans les camps de réfugiés palestiniens, de garder les frontières face aux agressions israéliennes et d’empêcher l’implantation palestinienne au Liban. « Nous possédons la réponse à tous ces défis : il s’agit du triangle stratégique pour lequel nous avons opté », a-t-il assuré. Sur le plan local, le chef des Kataëb a affirmé que les années de vaches maigres étaient terminées pour le parti, car « nous avons décidé de récupérer notre rôle et de participer à toutes les décisions vitales. Nous avons quitté la politique du boycott et de l’opposition qui nous a isolés et marginalisés. Nous sommes déterminés à récupérer nos places et nos droits au Parlement, au sein du gouvernement et dans l’administration publique ». À travers notre participation, a poursuivi M. Pakradouni, « nous cherchons à atteindre deux buts : redresser le déséquilibre dont souffrent les chrétiens et réformer l’État. L’expérience a prouvé que l’absence des Kataëb au pouvoir a créé un déséquilibre au détriment des chrétiens, qui ont commencé à craindre pour leur avenir, et a abouti à la corruption et à un endettement public considérable ». « La situation économique, sociale et politique ne se redressera pas sans une réforme rigoureuse, et la réforme ne saurait exister sans les jeunes », a-t-il conclu.
« Depuis notre élection à la tête du parti, moins d’un mois après les événements du 11 septembre, nous n’avons cessé d’appuyer le président Émile Lahoud dans le cadre d’un projet d’État capable, équitable et transparent. Le président de la République est le symbole de l’unité du pays et veille à sa sécurité et à sa stabilité (...). Seuls un chef...