Rechercher
Rechercher

Actualités

Sécurité - La politique de l’emploi de la société fait des mécontents Attentat contre l’hypermarché Spinneys à Tripoli

Un attentat à l’explosif a visé mardi à l’aube un hypermarché de la chaîne britannique Spinneys à Tripoli, sans faire de victimes. Destinée à intimider plus qu’à faire des victimes, l’explosion, qui s’est produite vers 2h30, a été provoquée par une charge d’environ 800 grammes et a causé des dégâts matériels relativement mineurs à la façade arrière du bâtiment. Deux autres charges, placées autour du supermarché, ont été découvertes et désamorcées par un artificier de la police. Mardi matin, toute trace de dégât avait disparu autour du bâtiment dont les façades sont en verre. La direction de l’établissement a d’abord refusé de répondre aux journalistes, mais un membre des services de sécurité de l’établissement a affirmé qu’une « grenade à son » a été lancée en direction du bâtiment, sans faire de dégâts, et indiqué qu’il rouvrira ses portes dans l’après-midi. Plus tard, un communiqué de la direction a affirmé : « Toutes les indications montrent que cet acte a été commis par un individu dont le contrat d’emploi avait pris fin. L’hypermarché a rouvert ses portes aux clients quelques heures après que les travaux de nettoyage ont été terminés. » Plusieurs députés de la région de Tripoli ainsi que des hommes d’affaires du Golfe sont actionnaires dans cet hypermarché, inauguré il y a moins de deux mois, note-t-on. Des critiques avaient récemment été dirigées, par un quotidien local, contre sa politique d’embauche. Il faisait état du licenciement de 90 salariés, en majorité originaires de Tripoli, et du maintien d’employés des villes et villages voisins. La société Spinneys a répondu à ces allégations en affirmant, dans un communiqué, avoir créé 300 emplois et n’avoir licencié qu’un nombre limité d’employés qui manquaient de qualification, et dont certains seulement étaient originaires de Tripoli. Spinneys a cependant critiqué sévèrement une campagne de presse menée par une « publication locale » qui a lancé des accusations gratuites contre l’établissement. En novembre, des attentats similaires avaient visé des « fast-foods » américains exploités sous licence par les Libanais, dans plusieurs villes du Liban, dont Tripoli. Ces incidents avaient été mis en rapport avec la politique des États-Unis hostile à Bagdad. Un dignitaire religieux sunnite de Saïda, cheikh Maher Hammoud, avait ostentisblement visité le chantier de l’hypermarché Spiunneys en construction, à Saïda, pour montrer que les milieux fondamentalistes ne sont pas hostiles à ce projet, rappelle-t-on.
Un attentat à l’explosif a visé mardi à l’aube un hypermarché de la chaîne britannique Spinneys à Tripoli, sans faire de victimes. Destinée à intimider plus qu’à faire des victimes, l’explosion, qui s’est produite vers 2h30, a été provoquée par une charge d’environ 800 grammes et a causé des dégâts matériels relativement mineurs à la façade arrière du...