L'avocat tunisien Hatem Meziou donne une conférence de presse au siège de l'ordre des avocats à Tunis après une descente de police quelques jours plus tôt, le 14 mai 2024. AFP / FETHI BELAID
Les Etats-Unis considèrent l'intervention de la police en Tunisie au siège de l'Ordre des avocats, ainsi que l'arrestation de personnalités de la société civile, comme "en contradiction avec les droits universels garantis par la Constitution", a indiqué mardi le département d'Etat.
"Ce type d'agissement est en contradiction avec ce que nous pensons être les droits universels explicitement garantis par la Constitution tunisienne", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Vedant Patel, en réponse à une question. "Nous intervenons directement auprès du gouvernement tunisien à tous les niveaux pour soutenir les droits humains, y compris la liberté d'expression", a affirmé le porte-parole lors d'un point de presse.
Deux chroniqueurs de radio et télévision connus ont été placés en détention dimanche pour des critiques de la situation en Tunisie, au lendemain de l'interpellation musclée en direct sur une télévision française d'une avocate et commentatrice pour des motifs similaires.
Depuis que le président Kais Saied, largement élu en octobre 2019 pour cinq ans, s'est octroyé les pleins pouvoirs lors d'un coup de force en juillet 2021, des ONG tunisiennes et internationales déplorent une régression des droits dans le pays berceau des révolutions arabes.
"Ce type d'agissement est en contradiction avec ce que nous pensons être les droits universels explicitement garantis par la Constitution tunisienne", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Vedant Patel, en réponse à une question. "Nous intervenons directement auprès du gouvernement tunisien à tous les niveaux pour soutenir les droits humains, y compris la liberté d'expression", a affirmé le porte-parole lors d'un point de presse.
Deux chroniqueurs de radio et...
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