MATÉRIEL - Utilisateur classique ou mécano du PC Savoir choisir son boîtier(photos)

Les composantes vitales d’un ordinateur sophistiqué ne sont pas toutes à l’intérieur du boîtier. En fait, la composante sur laquelle on ne se pose jamais de question est souvent celle qui devrait constituer notre première interrogation : le boîtier. Il est d’ailleurs disponible en de nombreuses tailles et configurations (de bureau, mini-tour, demi-tour, tour pleine grandeur). Il y en a qui sont plus faciles à manipuler que d’autres, tandis que certains refroidissent leur contenu plus efficacement (ce qui accroît généralement la longévité de l’ensemble). Si vous avez la fâcheuse tendance à continuellement ouvrir, monter et démonter des parties de votre PC, certains boîtiers seront mieux adaptés à cette habitude. Par exemple, il se peut que vous possédiez un plateau de carte-maîtresse détachable, un atout si vous désirez y installer ou y ajouter différentes cartes de temps à autres. Bref, voici quelques aspects à considérer lorsque vous achetez un boîtier : Compatibilité Le format et le type de carte-mère d’usine (ATX, par exemple) ainsi que le processeur (Pentium II, III, 4, AMD) détermineront quel type de boîtier est compatible. La carte-mère pourrait être trop grande pour certains. Et les processeurs possèdent des besoins concernant l’alimentation électrique qui influeront également sur le type de bloc électrique à choisir. Ventilateur/aération Généralement, plus il y a de ventilateurs, plus il y a de bruit. Mais plus l’air circule, plus le système reste frais, ce qui maximise sa longévité. Un boîtier « sur-refroidi » est préférable si vous décidez de suralimenter (overclocking) votre système, c’est-à-dire augmenter ses performances au-delà de sa capacité normale, ce qui exige un refroidissement plus intense. À titre d’exemple, le boîtier AMK Game Tunnel II comprend deux ventilateurs de 80 mm sur le dessus ainsi que deux ventilateurs latéraux de 92 mm qui assurent un mouvement continuel de l’air. Il faut toutefois garder une chose à l’esprit : tout cet air qui se déplace signifie également qu’une quantité non-négligeable de poussière se balade dans l’environnement. Conseil : installez aussi des filtres dans les prises d’air du boîtier. Alimentation électrique Un aspect important à signaler, concernant l’alimentation électrique de votre système, est le fait que certains processeurs sont beaucoup plus voraces que d’autres. C’est d’ailleurs le cas du Pentium 4. Évidemment, il faut s’assurer que l’alimentation électrique fournie est suffisante. Un bloc d’alimentation vient généralement avec son propre ventilateur (voire deux), ce qui peut ajouter au bruit ambiant. Les ventilateurs peuvent toutefois être montés sur des systèmes de roulement à bille, pour réduire les émissions sonores. Accessibilité Idéalement, les connecteurs multimédia et USB devraient loger à l’avant du boîtier. Si vous devez brancher vos appareils dans un espace restreint à l’arrière de votre PC, vous apprécierez ce changement. À tout le moins, les ports devraient être identifiés, une attention qui vous sauvera du temps et évitera certaines difficultés éventuelles d’installation. De même, un panneau latéral amovible peut faciliter l’accès aux organes internes de la bête et élimine la nécessité de traîner un tournevis sur soi. Baies d’expansion Si vous prévoyez d’effectuer des améliorations à votre ordinateur dans un futur proche, le nombre de baies libres devient important. La plupart des boîtiers sont composés de trois baies de 5,25’’ (pour lecteurs CD-Rom ou DVD) et de deux de 3,5’’ (pour lecteurs de disquettes et cartouches zip), ce qui satisfera la plupart des usagers. Coût Dans le monde informatique, les boîtiers sont peu coûteux. Si vous avez l’argent nécessaire, ne craignez pas d’opter pour un boîtier mieux aéré ou plus facile à opérer. Le prix moyen d’un boîtier peut varier entre 40 et 120 dollars, en fonction de la qualité de fabrication, de l’aménagement des ports, du matériau et de la couleur.