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Justice - La Caisse des indemnités des enseignants accordait des crédits à ses employés Le procès d’Ahmed Mansour reprendra le 7 mars (photo)

La Cour de justice reprendra le 7 mars prochain le procès d’Ahmed Mansour, accusé d’avoir assassiné en juillet dernier huit employés de la Caisse des indemnités des enseignants, à l’Unesco. L’audience sera consacrée aux plaidoiries. Présidé par le juge Tanios Khoury, le tribunal a poursuivi hier l’audition des témoins. Il en a entendu huit, dont Roméo Kabalan, qui aurait, selon Mansour, tenu des propos injurieux à l’encontre de l’islam, le trésorier de la Caisse, Nader Rayyes, le mari de Rachel Rahmé, la directrice assassinée, Jean-Claude Saadé, le gendre de Mansour, Hussein Obeid, des employés de la Caisse et des personnes qui se trouvaient sur le lieu du drame. Tous les témoins ont été interrogés sur l’incident au cours duquel Roméo Kabalan aurait insulté l’islam. Et tous ont nié avoir entendu de tels propos ou avoir été mis au courant d’un tel incident, à l’exception d’une religieuse, sœur Augustine Aoun. Sœur Augustine a raconté que, près de cinq mois avant le drame, elle avait vu Roméo dans tous ses états, au siège de la Caisse, et qu’il lui avait raconté qu’un individu qui devait entreprendre une formalité avait insulté la croix et qu’il avait réagi en insultant le prophète. Mais Roméo devait nier vivement cet épisode, même lorsque le tribunal a organisé une confrontation avec la religieuse. L’audition des témoins, et notamment du trésorier, a révélé que des crédits étaient souvent accordés aux employés, qui les remboursaient progressivement. Des sommes étaient automatiquement prélevées chaque mois, mais sans intérêt, de leurs salaires. Les crédits obtenus par les employés totalisaient, selon M. Rayyes, 184 millions de livres. Selon lui, Rachel Rahmé aurait elle aussi pris 43 millions de livres, qui n’avaient pas été inscrits dans le registre des crédits, ce que le mari de la victime a formellement nié. Le procureur général, Adnane Addoum, devait réclamer le procès-verbal de l’audience afin, a-t-il dit, que les dispositions nécessaires soient prises, mais sans préciser lesquelles.
La Cour de justice reprendra le 7 mars prochain le procès d’Ahmed Mansour, accusé d’avoir assassiné en juillet dernier huit employés de la Caisse des indemnités des enseignants, à l’Unesco. L’audience sera consacrée aux plaidoiries. Présidé par le juge Tanios Khoury, le tribunal a poursuivi hier l’audition des témoins. Il en a entendu huit, dont Roméo Kabalan, qui...