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Services publics - Les prix du fuel ont haussé de 75 % depuis janvier 2002 Retour au rationnement du courant électrique, sauf dans le Beyrouth administratif

C’est officiel. Un régime de rationnement quotidien du courant prévoyant 4 heures de coupure par jour va entrer en vigueur, a annoncé hier le PDG de l’Électricité du Liban (EDL), Kamal Hayeck, sans précision de date. Le rationnement s’est imposé en raison de la hausse brutale du prix des carburants liquides et du fait que l’office compte désormais exclusivement sur ses propres ressources pour son financement, a-t-il précisé dans un communiqué. Le programme de rationnement, à raison de quatre heures de coupure par jour, doit entrer bientôt en vigueur dans l’ensemble des régions libanaises à l’exception du Beyrouth administratif, où le courant continuera d’être assuré 24h/24. Le communiqué de l’EDL précise que le prix des dérivés pétroliers représente 70 % du coût de fonctionnement de l’EDL, et que les prix de ces dérivés ont haussé de 75 % depuis janvier 2002, principalement en raison de la crise irakienne et, depuis quelques semaines, en raison des événements au Venezuela. Pour faire face à cette hausse et continuer à rentabiliser sa production, l’EDL a adopté un programme de production spécial susceptible d’économiser mensuellement 11 milliards de livres. Ce programme prévoit de réduire la production des unités dont le fonctionnement est le plus coûteux, de faire tourner les unités de Baalbeck et Tyr, fonctionnant au gaz exclusivement aux heures de pointe, et de compter sur les unités de production hydroélectriques suivant un programme précis. Enfin, le programme prévoit un rationnement du courant touchant à tour de rôle toutes les régions, à raison de 4 heures de coupure par jour au maximum, durant l’intervalle compris entre 6 heures et 22 heures. Toutefois, le communiqué de M. Hayeck n’entre pas dans les détails du progamme de coupures. Sur le plan financier, M. Hayeck se félicite, dans son communiqué, de l’amélioration de l’état des finances de l’EDL, grâce à une réduction de ses dépenses d’environ 150 milliards de livres, due essentiellement à une rationalisation des coûts de fonctionnement et à une augmentation des recettes de 175 milliards de livres, grâce à une meilleure perception. La somme de ces montants, soit 325 milliards de livres, a malheureusement été dépensée pour couvrir les frais de carburants de l’office, a précisé le communiqué, qui note que le coût du baril de pétrole est passé de 18,7 dollars en janvier 2002 à 32,2 dollars le 16 janvier 2003 (prix Platts). L’EDL, souligne M. Hayeck, « fait face à une situation embarrassante et doit compter aujourd’hui, plus que jamais auparavant, sur la compréhension des usagers, en attendant de pouvoir dépasser ce cap difficile ». « Le programme de rationnement, conclut le communiqué, pourrait être levé si les crises irakienne et vénézuélienne évoluent favorablement et que les prix mondiaux du fuel repartent à la baisse, ou encore si les administrations, établissements publics et offices des eaux du Liban règlent les arriérés qu’ils doivent à l’EDL ou, enfin, si l’office obtient des prêts bonifiés susceptibles de l’aider à franchir sans encombre les quelques mois prochains, en attendant une baisse du prix des dérivés pétroliers. »
C’est officiel. Un régime de rationnement quotidien du courant prévoyant 4 heures de coupure par jour va entrer en vigueur, a annoncé hier le PDG de l’Électricité du Liban (EDL), Kamal Hayeck, sans précision de date. Le rationnement s’est imposé en raison de la hausse brutale du prix des carburants liquides et du fait que l’office compte désormais exclusivement sur ses...