Rechercher
Rechercher

Actualités

LIBan-israël - La Finul espère qu’il n’y aura pas de nouveaux incidents Le décès d’un civil introduit un élément d’incertitude supplémentaire dans la région de Chebaa(photo)

Le décès d’un civil libanais dans un bombardement de représailles israélien contre des villages frontaliers a introduit un élément d’incertitude dans la région de Chebaa, où le Hezbollah et l’armée israélienne sont face à face. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a exprimé l’espoir hier que la « violation » la veille par le Hezbollah de la ligne de démarcation tracée après le retrait israélien du Liban-Sud, en mai 2000, ne conduirait pas à une « escalade ». « L’opération d’hier était inattendue et a pris tout le monde par surprise. » Pour l’Onu, l’attaque à travers la ligne bleue tracée par l’Onu et qui tient lieu de frontière entre le Liban et Israël « est une violation », a déclaré le porte-parole et conseiller de la Finul, basée à Naqoura, (Liban-Sud), Timor Goksel. « Nous espérons que cette attaque ne sera pas l’occasion d’une escalade à un moment sensible », a-t-il ajouté. « De manière regrettable, cette fois, cela a entraîné des victimes civiles et des dommages matériels », a déclaré M. Goksel, précisant que « des militaires de la Finul enquêtaient maintenant sur place » sur l’incident. Le Conseil du Sud a, pour sa part, envoyé une équipe à Kfarchouba pour évaluer les dégâts. L’aviation et l’artillerie israéliennes avaient bombardé, mardi, Hebbariyé et Kfarchouba après une attaque du Hezbollah qui avait tiré une quinzaine d’obus de mortier et de roquettes de 107 mm sur des positions des forces d’occupation israéliennes dans le secteur controversé des fermes de Chebaa. Blessé mardi par des tirs de représailles israéliens, un octogénaire, Dib Yassine (82 ans), est décédé dans la nuit alors qu’il était opéré, après avoir été amputé des deux jambes, devenant le premier civil tué dans un bombardement de l’armée israélienne du Liban-Sud depuis son retrait en mai 2000. Plus surprenant qu’inquiétant Le bombardement de l’armée israélienne par le Hezbollah, pour la première fois depuis fin août, a surpris les analystes, qui ne croient cependant pas à l’embrasement de la frontière libano-israélienne en cas de guerre contre l’Irak. Toutefois, même si l’échange de tirs, très localisé, a été rapidement circonscrit, il introduit un élément supplémentaire de tension et d’incertitude, alors qu’une attaque anglo-américaine contre le régime de Bagdad est à l’ordre du jour. En raison du décès d’un civil après la riposte de l’artillerie israélienne, le Hezbollah, fidèle à sa doctrine proclamée de ne tolérer aucune victime civile, pourrait bombarder de nouveau en représailles les positions de l’armée israélienne dans le secteur de Chebaa. Mais, selon un diplomate occidental, qui a requis l’anonymat et cité par l’AFP, « le réalisme prévaudra chez les deux parrains du Hezbollah, l’Iran et la Syrie, qui pensent à l’après-Saddam et au nouvel équilibre régional qui en sortira ».
Le décès d’un civil libanais dans un bombardement de représailles israélien contre des villages frontaliers a introduit un élément d’incertitude dans la région de Chebaa, où le Hezbollah et l’armée israélienne sont face à face. La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a exprimé l’espoir hier que la « violation » la veille par le Hezbollah de la...