75 ans de cinéma égyptien

Le ministère égyptien de la Culture a annoncé l’organisation d’une rétrospective du cinéma égyptien, à l’occasion des 75 ans du premier long-métrage local, Leila, du réalisateur Wadad Erfi. Dans une déclaration reproduite par la presse, le ministre de la Culture, Farouk Hosni, a précisé que cette rétrospective s’étalerait sur six mois, à partir du 11 janvier. Les grands films égyptiens réalisés au cours des années 30 seront présentés au public, notamment le premier film arabe réalisé par une femme, Bahia Hafiz, Léa, fille du désert. Parmi les films qui seront projetés figurent La rose blanche de Mohamed Karim, Le docteur Farhat de Togo Mezrahi, Le chant de l’espoir d’Ahmad Badrakhan, Salama va bien de Niazi Moustapha et Leila de Wadad Erfi, un réalisateur d’origine turc mais qui a fait sa carrière en Égypte. Des courts-métrages, des documentaires et des dessins animés seront également projetés au cours de cette rétrospective. L’Égypte a été le premier pays arabe à se lancer dans l’industrie du cinéma et domine par ses œuvres le marché arabe depuis les années cinquante. La production égyptienne est depuis plusieurs années en très nette baisse, mais reste importante dans le domaine des feuilletons télévisés, qui sont vendus dans de nombreux pays arabes à l’occasion du mois de ramadan.