Rechercher
Rechercher

Actualités

Liban-USA Tournée de Battle à Tripoli

L’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, a effectué hier une tournée dans la ville de Tripoli, à la tête d’une délégation de diplomates américains comprenant notamment le responsable de la section Liban au département d’État, Tim Pounds. La délégation a rendu visite aux différentes personnalités politiques et religieuses influentes sur la scène tripolitaine, notamment le mufti de Tripoli, cheikh Taha Sabounji, le mohafez du Liban-Nord, Nassif Kallouche, le président de la municipalité de Tripoli, Samir Chaarani, et le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville, Abdallah Ghandour. À la suite de son entretien avec le mufti Sabounji, qui a duré quatre heures, M. Battle a affirmé : « Nous avons eu une conversation très intéressante sur la région, la relation entre les États-Unis et la ville de Tripoli, qui nous est chère comme toutes les régions libanaises. » De son côté, cheikh Sabounji a indiqué qu’il avait évoqué avec le diplomate américain des sujets concernant le monde arabo-islamique et la position des États-Unis sur la scène internationale depuis la fin de la guerre froide. « (...) Il existe une volonté des États-Unis de faire cavalier seul pour dominer les affaires mondiales. Ils doivent comprendre qu’il s’agit d’une situation provisoire et accidentelle dans l’histoire de la vie humaine, qui oblige les pays qui réussissent à s’imposer pour jouer ce rôle à assumer de grandes responsabilités : respecter la justice, les droits de l’homme et la dignité des peuples. Ce qui va à l’encontre des positions américaines (...) », a estimé cheikh Sabounji. Tirant à boulets rouges sur Israël, il a ajouté : « (...) Nous avons mis l’accent sur le fait que la présence syrienne au Liban est le fruit d’un consensus national et est considérée comme le fondement de la stabilité, de la sécurité et de l’existence du pays. (...) Dans ce cadre, l’ambassadeur américain m’a dit qu’il avait attiré l’attention de certains opposants sur le fait que leur discours doit cesser d’être confessionnel et s’éloigner des intérêts personnels. Qu’il doit aussi tenir de compte des réalités politiques. Les Américains sont avec Taëf et contre le confessionnalisme (...). »
L’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, a effectué hier une tournée dans la ville de Tripoli, à la tête d’une délégation de diplomates américains comprenant notamment le responsable de la section Liban au département d’État, Tim Pounds. La délégation a rendu visite aux différentes personnalités politiques et religieuses influentes sur la scène...