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Souhaid : Les dirigeants doivent être à la hauteur de leurs responsabilités

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a reçu hier une délégation de Kornet Chehwane formée des deux députés Mansour Ghanem el-Bone et Farès Souhaid, ainsi que de Samir Frangié. Au menu : la crise socioéconomique, celle au sein du pouvoir, ainsi que la dichotomie entre les préoccupations des Libanais (l’amélioration de la situation économique) et celles des dirigeants (des conflits marginaux qui n’intéressent personne). « Nous avions toujours dit que quiconque a participé à la construction de l’État de 1992 jusqu’à ce jour est responsable de la régression du Liban. Aujourd’hui, certaines personnes demandent l’application de la Constitution. Mais pourquoi n’a-t-elle pas été appliquée depuis 1992 ? » s’est interrogé Farès Souhaid au sortir de l’entretien, dans une allusion directe aux lois électorales qui se sont succédé depuis dix ans, comme à la loi sur la naturalisation, les gouvernements d’après-guerre, etc. « Il y a de ces circonstances exceptionnelles que traversent le Liban et la région et qui imposent aux dirigeants d’être à la hauteur de leurs responsabilités », a asséné le député de Jbeil. Interrogé, justement, sur sa responsabilité de député, et sur celle de la Chambre, il a affirmé qu’il a toujours travaillé en utilisant tous les moyens mis à sa disposition, tant à l’intérieur des institutions qu’en dehors. « Sauf que nous sommes face à une opération de vampirisation de la vie politique », a-t-il dit, citant Hussein Husseini, pour lequel la construction de l’État « se fait au détriment des institutions ». À propos d’un éventuel nouveau gouvernement, il a déploré le fait (lu dans la presse, a-t-il souligné) que des contacts se sont faits avec la partie syrienne. « Est-ce que c’est respecter la Constitution ? Est-ce qu’un gouvernement se forme et se discute à Damas ? » s’est-il interrogé.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a reçu hier une délégation de Kornet Chehwane formée des deux députés Mansour Ghanem el-Bone et Farès Souhaid, ainsi que de Samir Frangié. Au menu : la crise socioéconomique, celle au sein du pouvoir, ainsi que la dichotomie entre les préoccupations des Libanais (l’amélioration de la situation économique) et celles des...