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Exécutif - Cellis et LibanCell ont jusqu’à jeudi pour signer les contrats de gestion des réseaux jusqu’au 30 juin Cardahi informe Lahoud de l’état du processus de privatisation du téléphone cellulaire

Le ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, a fait le point hier, avec le chef de l’État, du procesus de privatisation des deux compagnies de téléphonie mobile, Cellis et LibanCell. M. Cardahi a notamment informé le chef de l’État des remarques faites par son département au sujet du cahier des charges élaboré par le Conseil supérieur pour la privatisation et communiquées aux instances intéressées. Il semble en particulier, selon des sources fiables, que le ministre des Télécoms voudrait que les critères retenus pour la sélection des compagnies qui remporteraient l’adjudication ne soient pas seulement qualitatifs, mais quantitatifs. Ainsi, ce ne serait pas seulement aux chiffres que les responsables du dépouillement des offres devront s’intéresser, mais à la réputation des sociétés retenues et à leur expérience. Le ministre a également fait part au chef de l’État des points de vue des juristes au sujet de la caducité de la loi 393/ 2002 autorisant la rupture des contrats des sociétés Cellis et LibanCell et la réadjudication de leurs réseaux. Selon le juriste Hassan Rifaï, le Parlement devrait voter une nouvelle loi en ce sens, avant l’adjudication. Interrogé à ce sujet, hier, M. Cardahi, pour sa part, a déclaré que la question est du ressort du pouvoir législatif. Enfin, le ministre des Télécoms a informé le président Lahoud des dispositions que son ministère a prises pour assurer la continuité du fonctionnement des réseaux, en attendant l’ouverture des plis et l’adjudication. Le contrat de gestion des deux réseaux conclu après la cession de leurs actifs à l’État doit être prorogé jusqu’au 30 juin, souligne-t-on, et le ministre des Télécoms a accordé jusqu’à jeudi aux deux compagnies de gestion pour signer le contrat d’extension de leur gestion dans la forme qui leur a été soumise, pour assurer la continuité de ce service public. Selon des sources informées, le chef de l’État ne se considère pas lié par une forme particulière de privatisation du téléphone mobile qui le contraindrait, en harmonie avec les décisions prises au cours du forum Paris II, à privatiser à n’importe quel prix les réseaux Cellis et LibanCell. Ainsi, la présidence de la République conçoit parfaitement que, si les offres de vente des réseaux (sur 20 ans) ne correspondent pas aux aspirations du Liban, ce soit des contrats de gestion qui seront signés. Une solution qu’appellent de leurs vœux ceux qui plaident pour la titrisation des rentrées de la téléphonie mobile. Signalons par ailleurs que le ministre des Télécoms a rendu visite hier au métropolite de Beyrouth Élias Audeh, avec lequel il a évoqué la situation du pays et l’aspiration des Libanais à une vie nationale plus transparente et démocratique. À sa sortie du siège de l’évêché grec-orthodoxe, quartier Sursock, M. Cardahi a pris soin d’éviter toutes les questions-pièges posées par les journalistes, se contentant d’affirmer que son département continuera à agir en parfaite conformité avec la loi et les règlements en vigueur. « Je ne dispose d’aucune information à ce sujet », a notamment répondu M. Cardahi aux journalistes qui l’interrogeaient sur la possibilité que le Conseil des ministres ne se tienne pas jeudi.
Le ministre des Télécoms, Jean-Louis Cardahi, a fait le point hier, avec le chef de l’État, du procesus de privatisation des deux compagnies de téléphonie mobile, Cellis et LibanCell. M. Cardahi a notamment informé le chef de l’État des remarques faites par son département au sujet du cahier des charges élaboré par le Conseil supérieur pour la privatisation et...