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Les enseignants du privé accordent un délai de 24 heures à la commission des Finances

Le syndicat des enseignants des écoles privées a suspendu hier sa grève prévue pour aujourd’hui, « afin de donner le temps à la commission des Finances et du Budget d’approuver ce qui reste des revendications du corps enseignant ». Mais il s’agit en fait d’un simple répit de 24 heures, car, « si l’article 40 (du projet de loi sur le budget) n’est pas abrogé, le conseil du syndicat tiendra une réunion extraordinaire au cours de laquelle il déciderait de proclamer une grève ouverte », indique le communiqué des enseignants du secteur privé. Leurs collègues du public n’ont pas renoncé de leur côté à la grève qui aura donc lieu, comme prévu, aujourd’hui et demain. Ils se réuniront cet après-midi pour décider des prochaines positions et mesures à prendre, « à la lumière des débats (au sein de la commission des Finances) portant sur les articles 40 et 42 du projet de budget ». Rappelons que l’article 40 porte notamment sur l’augmentation des heures de travail sans contrepartie supplémentaire, alors que l’article 42 porte atteinte à l’indépendance de la mutuelle des professeurs de l’Université libanaise. Le communiqué publié par le Comité de coordination des ligues des enseignants et des fonctionnaires du secteur public appelle enfin à une participation massive à la manifestation organisée demain mercredi par la CGTL. Pourquoi les enseignants du secteur privé se sont-ils donc désolidarisés de leurs collègues du public ? Le communiqué des instituteurs du privé a justifié sa décision de suspendre la grève en faisant état « des suggestions positives présentées aujourd’hui (hier) par la commission des Finances ». Interrogée à ce sujet par L’Orient-Le Jour, une source syndicale a toutefois reconnu que le souci principal des enseignants du privé est en réalité le sort de leur mutuelle. Par conséquent, la suspension du mouvement de protestation pour 24 heures n’implique pas du tout une renonciation à leurs revendications. Bien au contraire, les instituteurs du secteur privé brandissent la menace d’une grève de trois jours, les 21, 22 et 23 janvier, si d’ici là le problème de la mutuelle n’est pas résolu. Il convient de noter dans ce cadre que les enseignants ont retenu la proposition du Premier ministre Rafic Hariri qui consiste à donner à la mutuelle son indépendance. Selon la source syndicale susmentionnée, une réunion est prévue dans les 48 heures, qui devrait permettre aux instituteurs du privé d’être définitivement fixés quant à l’avenir de leur mutuelle.
Le syndicat des enseignants des écoles privées a suspendu hier sa grève prévue pour aujourd’hui, « afin de donner le temps à la commission des Finances et du Budget d’approuver ce qui reste des revendications du corps enseignant ». Mais il s’agit en fait d’un simple répit de 24 heures, car, « si l’article 40 (du projet de loi sur le budget) n’est pas abrogé, le...