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Infanticide dans la banlieue sud, règlement de comptes à Baalbeck Crimes d’honneur et vendettas : des pratiques d’un autre siècle encore admises au Liban

Crimes d’honneur et vendettas sont toujours de coutume au Liban, comme on a pu le constater hier à la faveur de deux crimes commis l’un à Baalbeck, où un règlement de comptes entre familles rivales a fait trois tués et une blessée, et l’autre dans la banlieue sud de Beyrouth où un père dénaturé a égorgé sa fille qu’il croyait, à tort, enceinte des œuvres de son voisin. « J’ai tué ma fille pour laver mon honneur », s’est écrié fièrement le père assassin, brandissant un couteau ensanglanté, devant les gendarmes au poste de police où il s’est livré. Ce qui choque dans cette histoire, ce n’est pas seulement l’acte barbare commis. C’est surtout le fait de savoir que les lois libanaises tolèrent toujours, à l’aube du XXIe, les crimes d’honneur. Comme s’il est possible de justifier un acte aussi infâme qu’un infanticide. N’est-il pas temps que les législateurs réalisent que nos lois, à cause de leur indulgence, encouragent ces pratiques barbares ?
Crimes d’honneur et vendettas sont toujours de coutume au Liban, comme on a pu le constater hier à la faveur de deux crimes commis l’un à Baalbeck, où un règlement de comptes entre familles rivales a fait trois tués et une blessée, et l’autre dans la banlieue sud de Beyrouth où un père dénaturé a égorgé sa fille qu’il croyait, à tort, enceinte des œuvres de son...