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Archéologie - Quatre cent vingt mille dollars pour l’acquisition de matériels géophysiques Contribution japonaise à la réhabilitation des sites historiques au Liban (photo)

Hier, au Musée national, et juste en face du sarcophage d’Ahiram, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, et l’ambassadeur japonais, Naoto Amaki, ont signé un nouvel accord de donation. Quatre cent vingt mille dollars ont été offerts par le Japon à la Direction générale des antiquités (DGA) pour l’achat d’un matériel géophysique. « Nous allons acheter le matériel au début de cette année et organiserons des sessions de formation à l’utilisation de ces instruments à l’intention des archéologues de la DGA », a expliqué le ministre Salamé tout en remerciant le Japon pour sa générosité. M. Salamé a tenu à rappeler que cette donation n’est pas la première en son genre. En effet, l’ambassade du pays du Soleil Levant avait déjà assuré du matériel photographique et cinématographique ainsi que des systèmes de montage à la DGA qui s’en est servi dans la production de ses derniers documentaires. « D’autres aides japonaises sont prévues pour cette année », a affirmé le ministre Salamé assurant « qu’elles seront consacrées au programme visant à la création de bibliothèques publiques dans les villages lancé par le ministère de la Culture ». Et de conclure : « En été 2002, les aides japonaises ont permis au Conservatoire national supérieur de musique d’acquérir des instruments de haute technologie. » De son côté, l’ambassadeur japonais, Naoto Amaki, a indiqué que « son pays attache une attention particulière à la réhabilitation des sites culturels et historiques du Liban, si riches dans le pays. Certaines restaurations ou réhabilitations des sites n’avaient pas été faites correctement dans le passé. Nous apportons aujourd’hui notre soutien à ce secteur, dans l’objectif de redonner au patrimoine libanais tout son éclat », a-t-il souligné. Des relevés de vestiges Les instruments géophysiques sont considérés actuellement comme des éléments nécessaires aux prospections archéologiques. En fait, ce matériel permet aux spécialistes d’effectuer le relevé des vestiges enfouis dans le sol, sans même le fouiller. Ainsi, les archéologues dessinent un plan du site avant les campagnes de fouilles et choisissent en fonction du relevé les secteurs à creuser. Ce qui, non seulement, leur fait gagner du temps mais permet une meilleure préservation des vestiges aux générations futures. La mission japonaise de l’université de Nara, qui travaille à Tyr depuis quatre ans, utilise la géophysique dans ses prospections archéologiques. Cette équipe a déjà formé des archéologues libanais à l’utilisation de ce matériel et a pris en charge le séjour de deux d’entre eux au Japon. Cette mission avait mis au jour un grand nombre d’hypogées romains situés en dehors de la ville de Tyr et effectué un ramassage de surface sur plusieurs tells archéologiques de la région. L’équipe japonaise sera de retour sur ces sites en été pour une campagne de six semaines. J.F.
Hier, au Musée national, et juste en face du sarcophage d’Ahiram, le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, et l’ambassadeur japonais, Naoto Amaki, ont signé un nouvel accord de donation. Quatre cent vingt mille dollars ont été offerts par le Japon à la Direction générale des antiquités (DGA) pour l’achat d’un matériel géophysique. « Nous allons acheter le...