Rechercher
Rechercher

Actualités

Réactions Jisr : Une mesure préventive pour empêcher toute atteinte aux pays frères

Le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, a affirmé hier que l’arrêt de l’émission par satellite de la New TV était une « mesure préventive pour empêcher toute atteinte aux relations avec un pays frère et ami ». Dans le cadre d’une causerie avec des jeunes à Tripoli, M. Jisr a plaidé en faveur des libertés au Liban, prônant « la liberté responsable, qui reste dans le respect des lois et qui n’use pas des tribunes d’informations pour provoquer et saboter les relations extérieures du Liban ». M. Jisr a indiqué que celles-ci au Liban étaient garanties par la Constitution et a souhaité que celles-ci demeurent responsables, particulièrement la liberté de la presse. « Ce qui est arrivé dans le cas de la New TV est normal, puisque la chaîne a contrevenu à la loi sur l’information et tenté de porter atteinte à un État arabe et ami, ce qui peut constituer un crime, d’après la loi libanaise. La bande annonce qui a été diffusée a montré qu’il y avait une tentative de saboter les relations entre le Liban et l’Arabie saoudite : des opposants saoudiens devaient y participer et discuter de la famille royale et de la justice dans ce pays », a-t-il ajouté. Ferzli : Une affaire entre deux personnes Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a estimé hier dans un entretien accordé à la Voix du Liban que « ce qui se produit entre les deux présidents à travers l’affaire New TV était prévisible ». « L’expression “lavage des cœurs” ne signifie rien », a indiqué M. Ferzli, selon qui il convient plutôt de parler d’une « relation entre deux personnes ». Le vice-président de la Chambre a fustigé la gestion actuelle du pouvoir, qui repose aujourd’hui sur les relations personnelles, ce qui est l’antithèse de la logique des institutions, de l’État et de la Constitution. « Ce qui s’est produit hier est une bonne occasion pour remettre sur le tapis un retour à la Constitution », a-t-il poursuivi. « Toute solution qui aboutirait à une reproduction des liens personnels au détriment des institutions et de la Constitution provoquera non plus une crise gouvernementale ou institutionnelle, mais donnera un signe que le régime est tout proche de s’effondrer », a souligné M. Ferzli. Il a par ailleurs estimé que « le gouvernement est inexistant depuis un an, et qu’il existe juste quelques ministres et un chef de cabinet actif ». Hoss souhaite une réouverture de la MTV Ancien chef du gouvernement, M. Sélim Hoss s’est prononcé en faveur de la réouverture de la MTV et a exprimé le souhait que les autorités judiciaires réviseront le jugement qu’elles ont prises à l’encontre de cette chaîne de télévision. Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Hoss a réaffirmé que la fermeture de la MTV constitue une atteinte aux libertés des médias. « S’il fallait, pour une raison ou une autre, sanctionner cette chaîne parce qu’elle a enfreint l’article 68 de la loi électorale qui prévoit une fermeture totale, mais non définitive d’un média, il fallait aussi fixer le délai de fermeture. Il fallait également infliger la même peine à la Future TV et à Télé-Liban qui s’étaient adonnées à la publicité électorale lors des législatives de 2000 », a-t-il ajouté. Selon lui, l’affaire de la NTV est différente de celle de la MTV, puisque la chaîne de M. Tahsin Khayat « n’a commis aucun crime du moment qu’elle s’est abstenue de diffuser le programme contesté, sachant que personne n’a vu cette émission pour pouvoir juger de son contenu ».
Le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, a affirmé hier que l’arrêt de l’émission par satellite de la New TV était une « mesure préventive pour empêcher toute atteinte aux relations avec un pays frère et ami ». Dans le cadre d’une causerie avec des jeunes à Tripoli, M. Jisr a plaidé en faveur des libertés au Liban, prônant « la liberté responsable, qui reste dans...