Le chef du Hezbollah avait mis en garde contre un Kosovo libanais L'opposition chrétienne critique vivement Nasrallah

«La liberté d’expression a depuis toujours été l’une des caractéristiques du Liban et ne saurait menacer quiconque». Le saint synode de l’Église grecque-orthodoxe, réuni à l’Université de Balamand, du 2 au 6 octobre, a publié hier son communiqué final, qui comprend plusieurs points pastoraux et quelques remarques politiques. La réflexion sur la liberté d’expression en fait partie. «La liberté doit être protégée, et chaque Libanais doit pouvoir exprimer son opinion en toute liberté». «Le saint synode, ajoute le communiqué final, invite l’État libanais à superviser un dialogue libre et à édifier un Liban où chacun pourra sentir qu’il est maître de son destin et de l’avenir de ses enfants». Au sujet des affrontements en Israël, le synode a noté que «Jérusalem n’est pas seulement un ensemble de rues, de quartiers et de lieux de culte, mais une ville sainte, un symbole, un lieu de mémoire qui concerne aussi bien les chrétiens et les musulmans que les juifs. On ne saurait donc la brader, la partager ou la confisquer pour soi, par force ou par un accord politique». Réuni sous la présidence du patriarche Hazim et en présence de 21 évêques du monde entier, le saint synode de l’Église orthodoxe a décidé par ailleurs de constituer l’Europe occidentale et centrale en un diocèse, à la tête duquel a été nommé Mgr Ghofril Saleeby. Au sujet des relations avec l’Église catholique, tout en regrettant un «durcissement» récent, l’Église orthodoxe a exprimé son aspiration à la poursuite d’un dialogue qui aboutisse à l’unification des deux Églises.