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Actualités - CHRONOLOGIE

Yougoslavie - L'Occident déterminé à poursuivre l'ancien chef de l'Etat pour crimes de guerre Milosévic plie et cède la présidence à Kostunica

Le Courant national libre (CNL), le conseiller politique des Forces libanises (FL) Toufic Hindi et le Parti national libéral (PNL) ont affirmé hier que les propos infondés sur un retour à la guerre civile et aux dissensions sectaires servaient de prétexte à la Syrie pour maintenir sa tutelle sur le Liban. Aussi ont-ils répondu au secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, qui avait mis en garde jeudi contre les tentatives visant, en cas de retrait syrien, à faire du Liban un «nouveau Kosovo». À cheikh Hassan Nasrallah, le CNL a précisé que «tout lien entre le retrait de l’armée syrienne du Liban et la survenue de troubles et de combats entre les Libanais visait à occulter la réalité historique des événements sanglants qui se sont déroulés dans notre pays et qui ont été programmés par ceux-là même qui prétendent aujourd’hui avoir sauvé le Liban». «Plus encore, ce lien rend service à la volonté syrienne qui cherche des prétextes pour cautionner l’occupation et annuler ou retarder toute chance de retour du pouvoir national au Liban», a indiqué le courant aouniste dans un communiqué. «Nous assurons fermement que les Libanais refusent désormais de s’entretuer et que l’hypothèse d’une discorde entre eux est infondée, sauf si ceux qui vont se retirer cherchent délibérément à en provoquer une ou si les Libanais jouent le jeu et prennent l’initiative de garantir les instruments de cette discorde», a ajouté le CNL. Et de poursuivre, en s’adressant à cheikh Nasrallah : «Ce que nous ne voulons pas croire, c’est que le Hezbollah et cheikh Nasrallah sont du même bord que ceux qui se sont engagés à accomplir une telle mission». Relevant les contradictions qui se manifestent dès que la question de la présence syrienne est soulevée, le CNL s’est ensuite demandé : «Jusqu’à quand allons-nous, et affirmer notre refus des combats fratricides et en brandir la menace dès qu’il est question du retrait des forces syriennes? Jusqu’à quand allons-nous gloser sur l’unité nationale qui a été réalisée et prévoir son effondrement à chaque fois qu’une voix libre réclame la souveraineté et l’indépendance ?». Le CNL a par ailleurs demandé «si le moment n’était pas venu de s’extirper de la logique du parapluie politique et sécuritaire syrien et d’adopter celle de l’entente nationale sur les constantes qui doivent régir les relations entre les Libanais», à savoir «la liberté, la souveraineté et l’indépendance». «Nous craignons le plus, dans les propos tels que ceux tenus par cheikh Nasrallah, la perpétuation des conflits confessionnels qui vise à maintenir la domination syrienne sur le Liban. Le langage des scissions sectaires et l’enthousiasme manifeste du Hezbollah à défendre la présence de l’armée syrienne au Liban pourraient involontairement placer le Hezbollah et son leadership dans une position hostile à la situation nationale libre. La partie qui a payé cher la libération totale du Sud ferait donc de la totalité du Liban un pays prisonnier d’une autre occupation», a-t-il conclu. Hindi met en garde De son côté, le conseiller politique des Forces libanaises (FL), Toufic Hindi, a affirmé qu’il était «fort surpris des déclarations consécutives» de cheikh Nasrallah «qui cherchent à insinuer que le traitement du problème libano-syrien est lié à des directives étrangères hostiles qui visent la Syrie et le Liban à travers la fomentation de combats interlibanais». «Nous comprenons parfaitement les craintes de cheikh Nasrallah concernant l’unité nationale, mais il convient de remarquer que de tels propos pourraient être mal interprétés et empoisonner l’atmosphère de dialogue entre les Libanais, en poussant certains d’entre eux à qualifier les autres de traîtres», a indiqué M. Hindi. «Ces propos pourraient également contribuer à faire passer les Libanais pour des gens toujours incapables de gérer leurs affaires internes ou leurs contradictions de manière démocratique, et par suite, comme ayant en permanence besoin d’un tuteur», a-t-il souligné. «Tous les Libanais, groupes et communautés, refusent de jouer le rôle de bureaux de poste, à travers lequel les lettres explosives à destination de la Syrie sont envoyées par les ennemis connus du Liban et des Arabes», a-t-il poursuivi. Mais, en revanche, tous les Libanais désirent un Liban libre, souverain, indépendant et guéri, et veulent l’établissement de relations spéciales et excellentes entre le Liban et la Syrie, à condition que le Liban soit lui-même et la Syrie elle-même», a-t-il insisté. M. Hindi a par ailleurs affirmé que «la logique du combat était refusée» et que «l’accord de Taëf, base de la paix au Liban, avait défini la nature des relations libano-syriennes et la manière de traiter la question de la présence syrienne au Liban». «Le problème, c’est que cet accord n’a pas été appliqué», a-t-il souligné. S’adressant à cheikh Nasrallah, le conseiller politique des FL a enfin estimé «que le seul moyen de sauver le Liban est de s’ouvrir sur les autres et d’avoir le courage de dialoguer avec tout le monde pour concrétiser la vraie réconciliation nationale (…) et de mettre en exergue l’entente nationale dans la vie politique et à l’intérieur des institutions politiques de l’État sur base du document d’entente nationale (…)». Pour sa part, le Parti national libéral (PNL), réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, a affirmé que les réactions au communiqué des évêques maronites, «en abaissant au plus bas niveau le débat, avaient mis un terme au langage de la raison». «Ces propos ont voulu déformer l’image des Libanais en faisant d’eux un ensemble incapable de s’autogouverner et nécessitant une tutelle pour la direction de leurs affaires et la maîtrise de leurs instincts», a indiqué le PNL. «Ces déclarations portent les marques de ceux qui ont intérêt à attiser les haines (…) à chaque fois qu’un Libanais ose réclamer le départ des Syriens du Liban conformément aux accords et aux résolutions internationales, à commencer par la résolution 520», a-t-il conclu.
Le Courant national libre (CNL), le conseiller politique des Forces libanises (FL) Toufic Hindi et le Parti national libéral (PNL) ont affirmé hier que les propos infondés sur un retour à la guerre civile et aux dissensions sectaires servaient de prétexte à la Syrie pour maintenir sa tutelle sur le Liban. Aussi ont-ils répondu au secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan...