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Actualités - CHRONOLOGIE

Arafat bénéficie des émeutes, mais le problème pour lui est de les contrôler

Le Koweït a placé une partie de ses forces militaires et de la police en état d’alerte maximale et dépêché des éléments d’élite sur sa frontière avec l’Irak pour parer à une éventuelle intrusion dans l’émirat d’apatrides arabes, a indiqué hier une source des forces de sécurité. «Nous avons dépêché des forces spéciales vers la région de Metla, située à quelque 80 km de la frontière avec l’Irak», a déclaré cette source, sous couvert de l’anonymat. Toutes les forces de l’armée et de la police dans cette région ont été mises en état d’alerte pour faire face à toute éventualité, a ajouté la même source qui a démenti la présence de forces étrangères dans la même région. La mise en alerte de ces forces fait suite à l’annonce samedi à Bagdad de l’organisation mardi, c’est-à-dire hier, d’un sit-in d’une semaine de milliers d’apatrides dans le sud de l’Irak pour réclamer leur droit au retour au Koweït d’où ils auraient été chassés après la guerre du Golfe en 1991. Un haut responsable de la Mission des observateurs de l’Onu pour l’Irak et le Koweït (Monuik) a indiqué que plus de 100 apatrides étaient rassemblés mardi du côté irakien de la frontière. «La situation est calme. Nous contrôlons de près la frontière, mais il n’y a pas eu de tentative de la part des apatrides pour s’infiltrer au Koweït», a déclaré le colonel Dominique Mariotte, le chef des opérations des observateurs. «Ils ont commencé à arriver dans la matinée et érigé quelques tentes. Il y a environ 100 à 120 personnes. La situation n’est pas grave», a-t-il ajouté. La Monuik n’avait été informée par les Irakiens ou par les organisateurs du sit-in d’aucune tentative de traverser la frontière, a-t-il ajouté. Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah, a pour sa part affirmé dans des déclarations de presse que l’émirat était «préparé pour n’importe quelle éventualité». «Ce ne sont pas des bidoun («sans» nationalité, en arabe), ce sont des Irakiens. Ceux qui vivaient au Koweït n’avaient pas été expulsés après la libération (de l’émirat en 1991). Ils étaient sortis avec l’armée populaire (des volontaires irakiens) avant la libération», a déclaré cheikh Sabah. «Nous ne permettrons pas à ces personnes, qui sont des Irakiens, de dépasser la frontière internationale. Le régime irakien exploite ces personnes, sans puissance, à des fins politiques», a-t-il ajouté. «Ils sont libres de se déplacer et d’organiser un sit-in tant qu’ils sont sur leur territoire. Si leur gouvernement ne peut pas leur fournir la nourriture nécessaire, nous sommes disposés à leur envoyer une aide humanitaire», a-t-il ajouté. L
Le Koweït a placé une partie de ses forces militaires et de la police en état d’alerte maximale et dépêché des éléments d’élite sur sa frontière avec l’Irak pour parer à une éventuelle intrusion dans l’émirat d’apatrides arabes, a indiqué hier une source des forces de sécurité. «Nous avons dépêché des forces spéciales vers la région de Metla, située à quelque 80...