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Actualités - CHRONOLOGIE

Education nationale Inauguration d'un collège technique au Liban-Nord financé par l'UE

De l’autre côté de la vie politique du monde arabe qui préoccupe les médias occidentaux, il y a une vie. Cette vie, on a commencé à la découvrir et à mieux la connaître à Washington, notamment par le biais d’une manifestation culturelle intitulée «Arabian Sights». Il s’agit là d’un festival du film arabe qui s’est bien ancré dans la vie washingtonienne. S’il a vu le jour et s’il continue à prendre de plus en plus d’envergure c’est grâce à une jeune femme nommée Shirine Gharib. Américaine, d’origine irakienne et mariée à un Libanais, elle en est la principale animatrice de même qu’elle est la directrice adjointe du Washington DC International Film Festival, depuis sa création, il y a quinze ans. Sa principale fonction : la programmation. Tout en effectuant ses prospections dans ce cadre, elle constate que le septième art arabe prend de l’ampleur et que, par conséquent, il se trouve à l’étroit dans le cadre d’une manifestation à caractère international. Elle propose donc que soit organisée dans le cadre de l’International Film Festival, une Semaine du film arabe. L’idée est acceptée et lancée en 1995. Les cinéphiles américains et étrangers ont été nombreux à s’intéresser à cet art tel que cultivé dans des lieux étrangers pour les uns et familiers pour les autres. «Nous nous adressons à un public désireux d’élargir ses horizons, et il s’est révélé plus nombreux que nous le pensions, explique Shirine Gharib. Il est composé de personnes de plusieurs orientations : il y a les férus du cinéma-pour-le cinéma, des étudiants, des universitaires, des diplomates, des hommes d’affaires et, bien sûr, les membres des communautés étrangères». Quant au critère du choix, Shirine Gharib n’y va pas par quatre chemins pour l’expliquer : «La qualité est ce qui prime, vient ensuite la diversité. Nous n’opérons pas selon un quota. S’il arrive qu’au moment de la sélection un pays n’ait pas à proposer une œuvre qui soit d’un apport essentiel, nous attendons une prochaine occasion. Et nous essayons aussi de regrouper, chaque fois, différentes optiques et atmosphères» L’an dernier, le Liban était représenté par le film de Randa Chahal, Civilisées. Cette année, on l’a retrouvé à travers Autour de la maison rose de Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige. Parmi les révélations de ce dernier festival qui vient juste de s’achever, Vivre au paradis, une excellente production algérienne. Également au programme el-Medina ( de Yousry Nasrallah, Égypte), Les siestes grenadines (Mahmoud ben Mahmoud, Tunisie), Arak el-balah (Radwan el-Kashef, Égypte). Le rideau s’est baissé sur une note à la fois profonde et pétillante avec Keïd Ensa de la Marocaine Farida Benlyazid qui, sur un ton Mille et une Nuits, évoque le conflit homme-femme. Shirine Gharib nous apprend que le nouveau film de Jean Chamoun et May Masri représentera le Liban, en avril prochain, au Washington, DC International Film Festival.
De l’autre côté de la vie politique du monde arabe qui préoccupe les médias occidentaux, il y a une vie. Cette vie, on a commencé à la découvrir et à mieux la connaître à Washington, notamment par le biais d’une manifestation culturelle intitulée «Arabian Sights». Il s’agit là d’un festival du film arabe qui s’est bien ancré dans la vie washingtonienne. S’il...