Polémique - Le patriarche grec-orthodoxe apporte son soutien à la démarche de Bkerké Hazim : les hommes de religion parlent quand les politiques se taisent

Le projet d’assurance-vieillesse sera examiné aujourd’hui en Conseil des ministres, a annoncé hier le ministre du Travail et des Affaires sociales Michel Moussa. Comme on sait, ce projet, dont l’approbation est pratiquement acquise, prévoit le remplacement du régime des indemnités de fin de service par celui de l’assurance-vieillesse, une pension mensuelle calculée en fonction du dernier salaire et des années de service, que M. Moussa considère comme «très bien étudié et objectif». La famille des salariés travaillant sous ce régime profiteront de la poursuite du paiement des pensions, après le décès éventuel de la personne cotisée. Le nouveau régime prévoit aussi des allocations chômage, après un certain nombre d’années de travail, ainsi que la couverture des accidents de travail. De son côté, le directeur général de la CNSS Khalil Maged a souligné que le régime de l’assurance-vieillesse sera obligatoire pour tous les salariés ayant moins de 15 ans d’ancienneté. Les autres disposeront d’un an, passé l’approbation du nouveau régime, pour choisir entre l’indemnité de fin de service et l’assurance-vieillesse.