Pour l'opposition Kataëb, la loi électorale vise à marginaliser les chrétiens

L’opposition Kataëb a estimé que la loi électorale actuelle n’a été votée que dans le dessein de marginaliser les chrétiens, «surtout à Beyrouth, à Jezzine, à Bécharré et au Liban-Sud». Réunie hier sous la présidence du Dr Élie Caramé, l’opposition Kataëb a publié un communiqué en trois points portant sur la loi électorale, la crise sociale et économique et la réunification du parti. Le communiqué estime que la loi électorale n’a été votée que dans le dessein de «marginaliser les chrétiens et de réduire leur représentativité, surtout à Beyrouth, à Jezzine, à Bécharré et au Liban-Sud». Cette loi, poursuit le communiqué, a en fait servi à «raviver les dissensions confessionnelles et le sentiment de frustration». Pour l’opposition Kataëb, la crise sociale et économique est le résultat de «l’instabilité politique et de la perte de la décision libre. Seules la réconciliation nationale et une véritable entente politique sont à même de redresser la situation». Au niveau des Kataëb, le communiqué lance un appel aux «responsables du siège central (du parti) pour qu’ils réalisent l’ampleur de la catastrophe qui s’est abattue sur le parti à l’issue de plus de dix ans d’effritement (...)». «La réunification du parti doit s’effectuer sans retard et sans aucune condition préalable», conclut-elle.