Toutes les fédérations internationales pour des tests antidopage inopinés

Toutes les fédérations internationales olympiques de sports d’été ont accepté le principe de contrôles antidopage inopinés auxquel l’Agence mondiale antidopage (Ama) entend procéder, annonce hier l’agence dont le siège provisoire est à Lausanne. Sur les 28 fédérations internationales, seules trois (gymnastique, volley-ball, et pentathlon) s’y étaient opposées ou montrées réticentes. Le 14 août dernier, l’Ama avait annoncé des accords avec les 25 autres fédérations internationales: boxe, sports équestres, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, hockey sur gazon, lutte, natation, aviron, tir à l’arc, athlétisme, baseball, badminton, handball, judo, voile, softball, tir, tennis, tennis de table, triathlon, haltérophilie, cyclisme, taekwondo. Après le refus de trois fédérations, Richard Pound, président de l’Ama, avait alors regretté «que l’on se montre soupçonneux à l’égard des athlètes pratiquant l’un de ces trois sports, compte tenu du refus des Fédérations internationales concernées de participer au programme». Avant même le début des prochains Jeux olympiques de Sydney, le 15 septembre, l’Ama prévoit d’effectuer 2 000 contrôles. Ces contrôles seront effectués par le «Consortium pour un sport sans drogue» (DFSC), lui-même composé de trois agences nationales de lutte contre le dopage: l’Agence australienne de lutte contre le dopage (ASDA), le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), et la confédération norvégienne des sports (NIF). Le DFSC, précise l’Ama, sera associé à la société IDTM, chargée des contrôles de dopage et de leur gestion au niveau international.