Les résultats de la première phase des élections législatives, le 27 août, et les perspectives du scrutin crucial qui aura lieu dimanche prochain à Beyrouth ont pratiquement donné le coup d’envoi de la course à la présidence du Conseil. L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a ainsi déclaré hier que la formation du nouveau gouvernement, après le début du mandat de la Chambre issue du scrutin en cours, devra tenir compte des résultats des opérations électorales. Le vice-Premier ministre Michel Murr a d’ores et déjà pris les devants sur ce plan en affirmant sans détours que même si l’écrasante majorité des nouveaux députés se prononce pour la désignation de M. Hariri au poste de Premier ministre, cette nomination ne pourra en réalité intervenir que si Damas avalise un tel choix. Ces propos paraissent d’autant plus surprenants qu’ils viennent de la bouche d’un haut responsable officiel et qu’ils font fi des dispositions de la Constitution libanaise. En tout état de cause, l’identité du nouveau chef de gouvernement dépendra dans une large mesure du résultat des élections de dimanche prochain à Beyrouth.
Les résultats de la première phase des élections législatives, le 27 août, et les perspectives du scrutin crucial qui aura lieu dimanche prochain à Beyrouth ont pratiquement donné le coup d’envoi de la course à la présidence du Conseil. L’ancien Premier ministre Rafic Hariri a ainsi déclaré hier que la formation du nouveau gouvernement, après le début du mandat de la...
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