Après les démissions de Dominique Strauss-Kahn et Claude Allègre et avant celle, programmée, de Martine Aubry, le départ de Jean-Pierre Chevènement hier scelle la fin de la « dream team » de Lionel Jospin constituée en juin 1997 et ouvre sans doute une nouvelle étape dans la vie du gouvernement. On ne cachait pas hier, dans l’entourage du Premier ministre français, un certain soulagement de ne plus avoir à gérer les sorties intempestives et incontrôlables de Jean-Pierre Chevènement et ses relations parfois tumultueuses avec ses collègues du gouvernement. Lionel Jospin va se trouver plus que jamais en première ligne dans le dossier corse, même s’il a pris soin de nommer un fidèle parmi les fidèles, Daniel Vaillant, à l’Intérieur, et de faire «monter» deux autres «jospinistes» : Jean-Jack Queyranne à la place de Daniel Vaillant au poste sensible des Relations avec le Parlement et le jeune député PS Christian Paul à la place de Jean-Jack Queyranne à l’Outre-mer.
Après les démissions de Dominique Strauss-Kahn et Claude Allègre et avant celle, programmée, de Martine Aubry, le départ de Jean-Pierre Chevènement hier scelle la fin de la « dream team » de Lionel Jospin constituée en juin 1997 et ouvre sans doute une nouvelle étape dans la vie du gouvernement. On ne cachait pas hier, dans l’entourage du Premier ministre français, un...
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