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Actualités - CHRONOLOGIE

Contrôle médical pour Alesi

Jean Alesi (Prost-Peugeot), bien qu’il se sente «d’attaque», devra se soumettre à un contrôle médical ce matin avant de reprendre le volant de sa monoplace pour les premiers essais du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, disputé dimanche sur le Hungaroring de Budapest. Mais dès hier à son arrivée dans le paddock du circuit hongrois, le pilote français affichait une bonne mine, dix jours après son spectaculaire et violent accident survenu en Allemagne, à Hockenheim. «Ça va, tout est rentré dans l’ordre, a déclaré Alesi. Je me sens d’attaque, pas remis à 100 % mais suffisamment pour repiloter. Et je peux vous assurer que je n’aurai aucune appréhension en reprenant le volant». «En quittant le circuit d’Hockenheim, j’avais des sifflements très forts dans les oreilles et puis j’ai éprouvé des difficultés à trouver le sommeil, a expliqué le pilote. Au bout de deux ou trois jours, j’étais ainsi très fatigué. J’ai ensuite ressenti une vive douleur abdominale du côté gauche». En effet, Jean Alesi a été victime à Hockenheim du plus violent accident de sa carrière. «En tout cas le plus vite, a-t-il insisté. Au moment de taper, j’étais à environ 340 km/h. Le fait d’avoir perdu des éléments de la voiture ne m’a pas permis de la ralentir avant le choc contre le rail». Rancunes S’il s’en est sorti indemne, Jean Alesi gardera néanmoins quelques rancunes de cet accident. Tout d’abord du fait du peu de gens qui se sont enquis de sa santé. «J’ai eu peu d’appels. Mais il y en a un qui m’a fait énormément plaisir, c’est celui donné par Olivier Panis. Ce n’est pas ce que l’on peut appeler un ami, nous n’avons que des relations de travail mais il m’a appelé pour demander de mes nouvelles. Cela m’a touché», a avoué le pilote avignonnais. Rancune aussi contre la Fédération internationale automobile (FIA), personne n’ayant pris la décision de le convoquer immédiatement après son accident au service médical pour une visite de contrôle. «On nous convoque pour un oui, pour un non. On nous inflige des amendes. Mais là, rien, s’est indigné Alesi. Après un tel accident, on est tout heureux de ne rien s’être cassé et l’on ne pense qu’à une chose, quitter le circuit, rentrer chez soi. C’est à la FIA dans ces cas-là de nous obliger à passer un contrôle médical».
Jean Alesi (Prost-Peugeot), bien qu’il se sente «d’attaque», devra se soumettre à un contrôle médical ce matin avant de reprendre le volant de sa monoplace pour les premiers essais du Grand Prix de Hongrie de Formule 1, disputé dimanche sur le Hungaroring de Budapest. Mais dès hier à son arrivée dans le paddock du circuit hongrois, le pilote français affichait une bonne...