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Actualités - REPORTAGES

Position géographique stratégique

Au XIXe siècle et jusqu’à la date de sa destruction totale par suite de la guerre, le port de Beyrouth servait de port de transit pour les pays de l’«hinterland» y compris la Syrie, la Jordanie, l’Arabie séoudite, l’Irak et même l’Iran. C’est grâce à sa position géographique stratégique que le port de Beyrouth a pu jouer ce rôle important, car il se trouve être le point d’attache le plus proche des importantes capitales des pays arabes comme Damas, Amman et Bagdad (voir la carte). Distances entre les ports et certaines capitales arabes : Beyrouth-Damas : 120 km ; Beyrouth-Amman : 235 km ; Beyrouth-Bagdad : 1 085 km Lattaquié-Damas : 360 km ; Lattaquié-Amman : 625 km ; Lattaquié-Bgdad : 1475 km Tartous-Damas : 260 km ; Tartous-Amman : 525 km ; Tartous-Bagdad : 1 375 km Aqaba-Damas : 452 km ; Aqaba-Amman : 3 354 km ; Aqaba-Bagdad : 1 185 km. En 1973, deux millions et demie de tonnes à l’exclusion des cargaisons de carburants ont été déchargées à Beyrouth, dont 760 000 tonnes, soit 30 %, ont été réacheminées vers l’«hinterland». Le nombre de navires ayant touché le port cette année-là a atteint 3 415 navires. Entre 1975 et 1990, ne jouissant plus des services du port de Beyrouth par suite de sa destruction, les pays arabes ont dû importer à travers les ports syriens et turcs. Ils ont dans le même temps procédé à la construction de ports propres à eux. En 1991, et avec la fin de la guerre, l’administration du port de Beyrouth n’étant pas en mesure de réactiver ce secteur a eu recours aux entrepreneurs privés. Ces derniers ont réussi à installer le matériel indispensable à son fonctionnement. Et, depuis, l’activité du port ne fait que progresser. Cependant, le transit via cette porte a accusé une chute substantielle durant les dernières années. En 1998, des 3 850 millions de tonnes déchargées au port de Beyrouth (carburants exclus) seulement 144 000 tonnes, soit 4 %, étaient destinées à l’«hinterland». Quant au nombre de navires ayant accosté dans les divers bassins du port, il s’est élevé à 2 840 navires.
Au XIXe siècle et jusqu’à la date de sa destruction totale par suite de la guerre, le port de Beyrouth servait de port de transit pour les pays de l’«hinterland» y compris la Syrie, la Jordanie, l’Arabie séoudite, l’Irak et même l’Iran. C’est grâce à sa position géographique stratégique que le port de Beyrouth a pu jouer ce rôle important, car il se trouve être...